tag:blogger.com,1999:blog-85455743349243937592024-03-13T20:55:53.704+01:00L'auberge des KorrigansCe blog est dédié aux musiques féeriques. Laissez vous entrainer vers des contrées féeriques où le petit peuple cotoie les joueurs de harpe celtique, un monde où la terre du milieu prend vie grâce aux mélopées de nos artistes et où bardes, troubadours, trouvères et autres scaldes nous content les aventures de guerriers celtes, de combattants vikings et de chevaliers en quête d'amour.
"Music is the language of paradise before the fall of humanity." (Hildegard von Bingen)Gwilbreufhttp://www.blogger.com/profile/15431240786895649942noreply@blogger.comBlogger149125tag:blogger.com,1999:blog-8545574334924393759.post-33408123468534394362008-12-11T22:16:00.003+01:002008-12-11T22:25:25.893+01:00L'auberge des korrigans ferme ses portes.<div align="justify">Eh oui alors que <strong>l'auberge des korrigans</strong> se dirigeait vers ses 2 ans, le tavernier nous communique que l'auberge ferme ses portes. Au départ, ce blog avait été créé pour que je puisse poster les chroniques musicales que je réalise pour le magazine <strong>Khimaira</strong> (<a href="http://www.khimaira-magazine.com/">http://www.khimaira-magazine.com</a>). Depuis que le site web du magazine existe, je postais mes chroniques sur le site de <strong>Khimaira</strong> mais j'avais tout de même maintenu ce blog où je postais aussi mes chroniques ce qui faisait un peu doublon. Du coup, j'arrête ce blog sur une bonne note puisque je viens de poster la chronique de <strong>Sava</strong> qui est un excellent album. En revanche, je n'abandonne pas mes activités de chroniqueur et vous pouvez retrouver toutes mes chroniques sur le site de <strong>Khimaira</strong>. Pour ce qui est de ce blog, je ne vais pas le supprimer mais j'arrêterais de l'alimenter et il mourira de sa belle mort (au bout de combien de temps ? je ne le sais).</div><div align="justify">Et dans un tout autre registre (mais alors vraiment un autre registre), j'ai ouvert un nouveau blog. Après une auberge, j'ai ouvert un Bric A Brac. La visite commence ici : </div><div align="justify"><a href="http://bricetbrac.blogspot.com/">http://bricetbrac.blogspot.com/</a></div>Anonymousnoreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-8545574334924393759.post-4801726797103740542008-12-11T22:08:00.003+01:002008-12-11T22:13:58.149+01:00Sava "Metamorphosis" (Banshee records)<div align="justify"><a href="http://2.bp.blogspot.com/_rvjKkzd5aq4/SUGBYUzJGXI/AAAAAAAAAn8/JFlSZssG_pw/s1600-h/metamorphosis.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5278642493154990450" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 200px; CURSOR: hand; HEIGHT: 200px" alt="" src="http://2.bp.blogspot.com/_rvjKkzd5aq4/SUGBYUzJGXI/AAAAAAAAAn8/JFlSZssG_pw/s200/metamorphosis.jpg" border="0" /></a> Après une première collaboration très convaincante, <strong>Sava</strong> sort un deuxième opus intitulé <strong><em>Metamorphosis</em></strong> et franchit une nouvelle étape. Le titre de l’album n’est pas anodin et témoigne de la volonté de transformer et de métamorphoser des airs anciens, de s’accaparer des bribes de culture pour perpétuer une tradition et un art.<br />Même si le mot maturité pourrait faire galvaudé, on peut parler de véritable richesse et d’épaisseur dans les compositions. <strong>Birgit Muggenthaler</strong> de <strong>Schandmaul</strong> et <strong>Oliver s.Tyr</strong> de <strong>Faun</strong> vous convie à un voyage vers la musique baroque pour une métamorphose des sons. Ces derniers se font plus médiévaux que dans <strong>Faun</strong> où parfois le groupe gravit les versants obscurs de la musique vers des horizons gothiques.<br />Ici, les instrumentaux sont empreints de fraîcheur, enjoués, avec de délicieuses envolées musicales comme cette flûte baladeuse sur « Stances ».<br />Sur le premier morceau, magnifique scottish, on reconnaîtra un passage musical déjà présent dans le « an dro » de <strong>Faun</strong>. Les textes ont beau être majoritairement des textes traditionnels, pour les musiques il s’agit très souvent de compositions originales mais évidemment avec une influence de mélodies médiévales certaine.<br />A ce propos, au milieu des cornemuses, bouzoukis, harpes et autres flûtes on s’étonnera presque de la présence d’un accordéon sur le très beau « hurly burly ».<br />On appréciera l’épuré « La rosa », un classique du répertoire de la musique juive séfarade. Un morceau où la simplicité de la mélodie apparaît comme une évidence à travers cette complémentarité de la flûte et de la harpe. Il y a du beau dans ce disque et un amour indéfectible pour la culture baroque et le raffinement des sons. Les mélodies celtiques ne sont pas en reste avec « Eilean » (signifiant île en gaélique), véritable déclaration d’amour à l’<em>Irlande</em>, île où se cristallisent beaucoup de fascinations pour tous les amateurs de cultures celtiques.<br />Même si l’album renferme de nombreux instrumentaux, <strong>Birgit Muggenthaler</strong> chante sur plusieurs titres avec une voix mystérieuse et envoûtante. Surtout, l’artiste n’hésite pas chanter un très beau texte en français sur « Stances », un texte du poète baroque français <strong>Jean Auvray</strong> s’interrogeant sur la nature de l’homme orgueilleux et mutin. En onze titres, <strong>Sava</strong> livre un album complet où les mélodies entraînantes (« Ar hyd y nos ») succèdent aux sonorités plus lancinantes (« El rey de mundo »). Un album exceptionnel, symbole d’une passion de <strong>Sava</strong> pour leur registre musical, un album qui provoque un émoi timoré mais indissoluble, une musique qui se ressent commue un gage de beauté, comme une lueur d’espoir intransigeante vers les meilleurs de nos sentiments. Incontestablement, l’album de cette fin d’année.<br /></div><br /><div align="right"><em>Gwilbreuf, Décembre 2008</em></div><div align="right"><em></em> </div><div align="left"><a href="http://www.sava-music.com/">http://www.sava-music.com/</a> (Attention, c'est en allemand)</div>Anonymousnoreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-8545574334924393759.post-57135380058063611282008-12-04T23:55:00.002+01:002008-12-05T00:01:02.980+01:00Within Temptation "Black Symphony" (Sony Bmg)<div align="justify"><a href="http://3.bp.blogspot.com/_rvjKkzd5aq4/SThgIi_KkhI/AAAAAAAAAcA/k7aosY-yL1I/s1600-h/Blacksymphony.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5276072663411495442" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 147px; CURSOR: hand; HEIGHT: 200px" alt="" src="http://3.bp.blogspot.com/_rvjKkzd5aq4/SThgIi_KkhI/AAAAAAAAAcA/k7aosY-yL1I/s200/Blacksymphony.jpg" border="0" /></a> <strong>Within Temptation</strong> vient de passer un cap avec ce live poussant jusqu’à ses limites le concept de métal symphonique pour ce gigantesque concert au <em>Ahoy </em>(nom de la salle) à <em>Rotterdam</em>. Là où <strong>Within Temptation</strong> rend les choses tellement excitantes, c’est que le groupe s’entoure d’un gigantesque orchestre symphonique, le <em>métropole orchestra</em> et joue dans une gigantesque salle et devant un gigantesque public. Bref, vous l’aurez compris, avec ce live, nous sommes proches de la démesure et de la grandiloquence mais celle que nous apprécions. Quitte à faire les choses bien autant les faire en grand.<br />Je dois concéder que <strong>Within Temptation</strong> fait partie des groupes que j’écoutais il y a encore 3-4 ans mais je considérais depuis que c’était une musique de teenager (même si je pense que c’est toujours avant tout le cœur de leur public) et mes oreilles n’étaient plus aussi sensibles aux mélodies des néerlandais. Pour autant, cette prestation live est d’excellente facture voire même parfaite pour le fan de <strong>Within Temptation</strong>. Le <em>metropole orchestra</em> n’est pas étranger à cette réussite et la présence de l’orchestre enrichit les compositions du groupe (l’excellente introduction de « Mother earth ») même si l’on s’étonnera que parfois ce que joue l’orchestre est à peine audible. L’amateur retrouvera tous les chefs d’œuvre du groupe avec quand même une prédominance de titres des deux denriers albums puisque <strong><em>The heart of everything</em></strong> est représenté par 10 titres et <strong><em>The silent force</em></strong> par 6 titres. Quelques invités viennent enrichir ce live avec notamment la jolie ballade « Somewhere » en compagnie de <strong>Anneke Van Giersbergen</strong> (<em>privilégier le copier coller si vous faites une recherche sur internet</em>) et le puissant « What have you done » avec <strong>Keith Caputo</strong> qui dénote avec ses 10 centimètres de moins que Sharon. Le répertoire des néerlandais exploite énormément la voix de cette dernière (et un peu son physique) à travers une profusion de ballades (« Angels », « Memories », « The swan song » entre autres). Pour autant, le groupe s’avère souvent meilleur dans le domaine du métal FM explosif qui reste dans la tête (« Jillian », « Our solemn hour »).<br />Bien sûr, édition double dvd oblige, on retrouvera les coulisses du concert, un documentaire, des clips, les making of des clips, etc.<br />Précisons encore que vous pouvez trouver ce live sous la forme d’un coffret regroupant les CDS et les DVDS mais que vous pouvez aussi les acquérir séparément. Reste que <strong>Black Symphony</strong> est un très beau live qui ravira tous les amateurs de métal symphonique. Un public en délire, un groupe au somment de sa forme, une <strong>Sharon Den Adel</strong> éblouissante (même si je l’aime moins avec ses cheveux bouclés), que demander de plus ?</div><div align="justify"> </div><div align="right"><em><strong>Gwilbreuf, Décembre 2008</strong></em></div><p><a href="http://www.myspace.com/withintemptation">http://www.myspace.com/withintemptation</a><br /></p>Anonymousnoreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-8545574334924393759.post-54477654372184790222008-11-24T22:50:00.003+01:002008-11-24T22:58:14.197+01:00Qntal "Purpurea" (Drakkar entertainment)<div align="justify"><a href="http://3.bp.blogspot.com/_rvjKkzd5aq4/SSsh6rPvLgI/AAAAAAAAAbw/Y7BwmEV7Woc/s1600-h/Purpurea.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5272345080692157954" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 200px; CURSOR: hand; HEIGHT: 185px" alt="" src="http://3.bp.blogspot.com/_rvjKkzd5aq4/SSsh6rPvLgI/AAAAAAAAAbw/Y7BwmEV7Woc/s200/Purpurea.jpg" border="0" /></a> Après 17 ans de carrière et six albums, le groupe allemand d’électro médiéval <strong>Qntal</strong> nous offre un double best of intitulé <strong><em>Purpurea</em></strong>. Certes, avec la crise de l’industrie du disque, les « Best Of » étaient relayés au rang d’archives historiques. Toutefois, il faut bien reconnaître que se replonger dans les meilleurs titres du groupe allemand est un véritable plaisir. Surtout que ce double cd ne se contente pas d’aligner les « tubes » du groupe mais propose sur le deuxième disque de nombreuses versions remixées. Mais revenons d’abord sur l’histoire de ce groupe hors du commun. <strong>Qntal,</strong> c’est avant tout un side project du groupe médiévale <strong>Estampie</strong> fondé par <strong>Michael Popp</strong>, <strong>Sigried Haussen</strong> et <strong>Ernst Horn</strong>. Ce dernier a quitté le groupe en 1999 et fut alors remplacé <strong>Philipp Groth</strong> qui s’occupa de toute la partie musique électronique, <strong>Michael Popp</strong> s’occupant des instruments moyenâgeux et Sigried prêtant son incroyable voix envoûtante à ce singulier projet musical. Car <strong>Qntal</strong> est le pionnier d’un genre musical assez osé et qui n’a jusqu’ici pas connu d’équivalence, l’électro médiéval. En effet, cette union peut paraître déconcertante mais il suffit d’écouter un titre comme « Am morgen fruo » pour comprendre la parfaite alchimie développée par le trio allemand. Les rythmes électroniques parfois savoureusement dansants (« Ludus », "Flamma" ou encore le remix de « Glacies ») prennent un malin plaisir à se greffer à une orchestration médiévale parfois subtiles (« Von den Elben ») mais très souvent diaboliquement somptueuses (« Palästinalied ») divaguant dans les couloirs du temps pour notre plus grand plaisir.<br />Mais <strong>Qntal </strong>ne se contente pas de cette orchestration originale et puise ses textes parmi les plus grands auteurs médiévaux allemand tel <strong>Walther Von Der Vogelweide</strong> (« Am morgen fruo ») ou parmi les plus beaux poèmes de l’époque même en ancien français comme le souligne les titres « Départir » et « Entre moi et mon ami ». <a href="http://1.bp.blogspot.com/_rvjKkzd5aq4/SSsjJRGW-kI/AAAAAAAAAb4/SS2RVwbRM-k/s1600-h/Medieval+Times.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5272346430883166786" style="FLOAT: right; MARGIN: 0px 0px 10px 10px; WIDTH: 95px; CURSOR: hand; HEIGHT: 200px" alt="" src="http://1.bp.blogspot.com/_rvjKkzd5aq4/SSsjJRGW-kI/AAAAAAAAAb4/SS2RVwbRM-k/s200/Medieval+Times.jpg" border="0" /></a><br /><strong>Qntal</strong> est un groupe exceptionnel, qui a beaucoup fait pour notre mouvement musical et les 27 titres de <strong><em>Purpurea</em></strong> rendent au groupe tout le mérite qu’il lui revient.<br />Enfin puisqu’il n’est pas trop tard, rappelons que <strong>Qntal </strong>se produit mercredi 26 Novembre à <em>La locomotive</em> pour un concert exceptionnel et partagera l’affiche avec <strong>Faun</strong> et <strong>Elane</strong>.<br /></div><div align="right"><strong><em>Gwilbreuf, Novembre 2008<br /></div></em></strong><br /><a href="http://www.myspace.com/qntal">http://www.myspace.com/qntal</a>Anonymousnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8545574334924393759.post-40959493427662897262008-11-20T23:27:00.002+01:002008-11-20T23:30:34.538+01:00Von Magnet "Ni prédateur ni proie" (Jarring Effects)<div align="justify"><a href="http://3.bp.blogspot.com/_rvjKkzd5aq4/SSXka2msgTI/AAAAAAAAAbo/hNY_8kkhC78/s1600-h/VonMagnet.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5270870088892580146" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 200px; CURSOR: hand; HEIGHT: 179px" alt="" src="http://3.bp.blogspot.com/_rvjKkzd5aq4/SSXka2msgTI/AAAAAAAAAbo/hNY_8kkhC78/s200/VonMagnet.jpg" border="0" /></a> <strong>Von Magnet</strong> est un collectif français qui sort avec <strong><em>Ni prédateur ni proie</em></strong> son onzième album. Déjà 23 ans que ce collectif multi disciplinaire brave les frontières pour développer une philosophie musicale hautement réfléchie et quasi mystique. Ce nouvel album est l’occasion d’une plongé en terre palestinienne pour délivrer un message de paix et de fraternité, illustré par une pochette magnifique où une main peinte en noir serre une main blanche mais aussi par un titre <strong><em>Ni prédateur ni proie</em></strong> qui cristallise les rêves d’un peuple.<br />Longtemps étiqueté « electro-flamenco », force est de constater que le groupe s’est éloigné du flamenco pour des sonorités du Moyen-Orient prises dans l’étau entre tradition arabe et tradition hébraïque. Par ce parallèle entre électro et musique orientale, on pourrait voir surgir la filiation avec les nantais de <strong>Orange Blossom </strong>mais la comparaison s’arrête là. <strong>Von Magnet</strong> est un groupe plus hétéroclite orchestrant de savants grands écarts entre plusieurs sources d’inspirations. De plus, leur musique vire parfois à l’expérimental quand le groupe n’hésite pas à produire un titre quasi-silencieux (« Bare hands ») ou des morceaux abstraits (« Splinter of glass »). <strong>Von Magnet</strong> évolue dans un univers polyglotte, entrecoupé de nombreux dialogues cinématographiques. Les quelques phrases compréhensibles sont plutôt troublantes (« Mon corps tressaille, c’est mon âme qui jouit » dans « Growing vs. Fading »).<br />Mais au milieu de ce chaos post industriel avec ses envolées musicales angoissantes surgit comme un rayon de lumière la chaleur de la musique orientale majestueusement mise en valeur par ses percussions (« Mostar angels »). Sûrement déroutant, il faudra peut-être plusieurs écoutes à l’auditeur pour apprécier ce nouvel opus de <strong>Von Magnet</strong>.<br />Il y a de la folie et du rêve chez ce groupe, une folie saine mais néanmoins tourmentée qui guidera l’auditeur dans les méandres de terres orientales non apprivoisées.</div><div align="justify"> </div><div align="right"><strong><em>Gwilbreuf, Novembre 2008</em></strong></div><div align="right"><strong><em></em></strong> </div><div align="left"><a href="http://www.myspace.com/vonmagnet">http://www.myspace.com/vonmagnet</a><strong><em></div><div align="right"><br /></div></em></strong>Anonymousnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8545574334924393759.post-80513056972730426672008-11-06T21:31:00.002+01:002008-11-06T21:37:28.080+01:00Loreena McKennitt "A Midwinter Night's Dream" (Quinland Road/Keltia Musique)<div align="justify"><a href="http://2.bp.blogspot.com/_rvjKkzd5aq4/SRNUS5_No1I/AAAAAAAAAbg/a19SWAv5zAA/s1600-h/Midwinter.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5265645073106576210" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 200px; CURSOR: hand; HEIGHT: 182px" alt="" src="http://2.bp.blogspot.com/_rvjKkzd5aq4/SRNUS5_No1I/AAAAAAAAAbg/a19SWAv5zAA/s200/Midwinter.jpg" border="0" /></a> Peut-être que son mini cd <strong><em>A winter garden : five songs for the season</em></strong> lui avait laissé un goût inachevé, toujours est-il que <strong>Loreena McKennitt</strong> a décidé de repartir de ces 5 titres pour son nouvel album <strong><em>A Midwinter Night’s dream</em></strong>. L’artiste canadienne interprète 8 nouveaux morceaux pour compléter son ode à la saison hivernale, ce qui porte le nombre total de titres à 13 (élémentaire).<br />Après les ambiances chaleureuses de <strong><em>Ancient Muse</em></strong> et des précédents albums qui célébraient les périples des celtes en Asie mineure et orientale, <strong>Loreena McKennitt</strong> revient ici à une tradition très anglo-saxonne avec cet album célébrant Noël et la saison hivernale. A ce titre, l’illustration de la pochette, par ses tons, s’inscrit elle aussi dans l’imagerie anglo-saxonne.<br />Parmi les 5 titres déjà connus, nous soulignerons le fabuleux « God Rest Ye Merry, Gentlemen » dans une extraordinaire version (Abdelli version) aux touches orientales de 7 minutes 20, un régal. Pour le reste, <strong>A Midwinter Night’s Dream</strong> s’aventure sur quelques sentiers nouveaux. Loreena délaisse un temps la langue de <em>Shakespeare</em> avec un chant en latin (« Emmanuel ») et surtout un texte chanté en ancien français de toute beauté (« Noël Nouvelet »). Un titre très médiéval qui conjugue l’imaginaire du noël moyenâgeux et le style de Loreena. Quelques instrumentaux viendront aussi accompagner les fêtes de fin d’année. C’est le cas de« The holly & the ivy », un morceau traditionnel qui n’est pas sans évoquer le folklore du centre de la France. Un titre qui dénote un peu au milieu de cet album. « Breton Carol » est un joli instrumental, un peu mélancolique qui tranche franchement avec le titre « Gloucestershire Wassail » sorte de stéréotype du chant de noël, un chant plein d’allégresse et de communion.<br />Il se dégage de cet album une vraie féerie de noël et l’on aimerait l’écouter au coin du feu près d’un immense sapin en regardant par la fenêtre la bise hivernale envelopper les enfants qui jouent avec les premières neiges. Enfin, tout ceci reste bien sûr propre à l’imaginaire qui flotte autour de Noël puisque hormis certaines zones montagneuses, il ne neige que très rarement durant cette période.<br />Après le long mutisme qui s’est opéré entre 1999 et 2006, <strong>Loreena McKennitt</strong> est bien de retour et en deux albums et un live elle a pu démontrer que son talent n’avait pas pris une ride et <strong>A Midwinter Night’s Dream</strong> n’est qu’un disque de plus parmi l’excellente discographie de l’artiste canadienne. Enfin, même si cela vous parait encore très loin, il est quand même difficile de ne pas finir cette chronique par un : « Merry Christmas and Happy New Year / Nedeleg Laouenn ha Bloavezh Mat ».<br /></div><div align="right"><strong><em>Gwilbreuf, Novembre 2008</em></strong></div><div align="right"><strong><em></em></strong> </div><div align="left"><a href="http://www.myspace.com/loreenamckennitt">http://www.myspace.com/loreenamckennitt</a></div>Anonymousnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8545574334924393759.post-62885035940524894662008-11-03T23:08:00.002+01:002008-11-03T23:12:52.569+01:00Cécile Corbel "SongBook vol.2" (Bran music/Keltia musique)<div align="justify"><a href="http://3.bp.blogspot.com/_rvjKkzd5aq4/SQ92arP3T1I/AAAAAAAAAbY/wYKjcMkYRLw/s1600-h/Songbook2.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5264556690077339474" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 200px; CURSOR: hand; HEIGHT: 200px" alt="" src="http://3.bp.blogspot.com/_rvjKkzd5aq4/SQ92arP3T1I/AAAAAAAAAbY/wYKjcMkYRLw/s200/Songbook2.jpg" border="0" /></a> <strong>Cécile Corbel</strong> nous ouvre son deuxième carnet de chansons avec <strong><em>Songbook vol.2.</em></strong> Un album dans la continuité du premier, l’effet de surprise en moins, mais le style de la harpiste bretonne est toujours merveilleux. L’univers de <strong>Cécile Corbel</strong> se complait dans le monde des contes et légendes et plonge l’auditeur dans des histoires de chevaliers, de pirates, de demoiselles amoureuses et d’animaux qui parlent. Des histoires parfois simples et infantiles mais qui font le bonheur de nos âmes rêveuses (« Sweet song »). L’ambiance n’est pas sans rappelé les fêtes de fin d’année (« Corpu Christi Carol ») et la douce voix de Cécile parviendra à réchauffer plus d’une chaumière. <strong><em>Songbook vol.2</em></strong> est un subtil mélange de musiques et textes traditionnels avec des compositions originales. On retrouvera la magie des notes pop celtiques (« En la mar ») de <strong>Cécile Corbel</strong> dans un album chanté en français, anglais, séfarade et gaélique. Un univers celtique sans frontière qui s’affirmera encore un peu plus avec le sublime instrumental « Innocence » et ses sonorités orientales. Présent aussi sur ce disque le très joli « Sans faire un bruit » que nous avions pu découvrir sur la compilation de <em>La nuit des fées</em> paru chez <em>Prikosnovénie</em>.<br />En plus des classiques harpe, guitare, violon, <strong>Cécile Corbel</strong> s’ouvre sur ce disque à d’autres instruments tels que le piano (« Painted Veil ») ou la cornemuse (« The great Selkie »).<br />On regrettera seulement que le duo avec <strong>Jimme O’Neill</strong> soit un peu niaiseux (« Lover’s farewell »), on imagine aisément nos deux artistes chanter cette ballade sur un tapis volant en parcourant les mondes enchantés décrits par l’album. Après tout, la facilité ne fait jamais de mal.<br />Reste que <strong>Cécile Corbel</strong> négocie parfaitement le virage du deuxième album avec la création d’un univers voire d’une musique qui lui est propre. Son style s’affirmant de la plus belle des manières, on attend désormais avec impatience de la voir dans le rôle de <em>Anne de Bretagne</em> dans la nouvelle saga de <strong>Alan Simon</strong>, un disque qui devrait sortir en décembre.</div><div align="justify"> </div><div align="right"><em><strong>Gwilbreuf, Novembre 2008</strong></em></div><p><em><a href="http://www.myspace.com/cecilecorbel">http://www.myspace.com/cecilecorbel</a></em></p><p><em><strong>Sortie Nationale le 17 Novembre 2008</strong></p><div align="right"><br /></div></em>Anonymousnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8545574334924393759.post-51971917517753806042008-10-05T14:05:00.012+01:002008-10-05T14:22:34.167+01:00Compte rendu de "La nuit des fées 2008"<div><div><div><div><a href="http://1.bp.blogspot.com/_rvjKkzd5aq4/SOi9baBRqJI/AAAAAAAAAaY/QjZht6we-es/s1600-h/AfficheWeb.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5253657243866474642" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; CURSOR: hand" alt="" src="http://1.bp.blogspot.com/_rvjKkzd5aq4/SOi9baBRqJI/AAAAAAAAAaY/QjZht6we-es/s200/AfficheWeb.jpg" border="0" /></a><br /></div><div align="justify">Bis repetita placent !! Après le succès de la première édition, les fées de <strong>prikosnovénie</strong> conviaient une nouvelle fois le petit peuple à <em>Clisson</em> la magnifique. Pour cette deuxième édition, plusieurs nouveautés firent leur apparition avec notamment une soirée dès le vendredi soir, la <em>Electro Fairy Night</em> et moult activités et animations dans la journée du samedi. N’étant arrivée sur les lieux qu’à 18h, je me contenterais de conter ici les concerts du samedi.<br /><br />Le public était encore plus nombreux pour cette nouvelle édition avec toujours <a href="http://1.bp.blogspot.com/_rvjKkzd5aq4/SOi9hCJ-BxI/AAAAAAAAAag/dfE2IKOQiC8/s1600-h/F%C3%A9e.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5253657340539701010" style="FLOAT: right; MARGIN: 0px 0px 10px 10px; CURSOR: hand" alt="" src="http://1.bp.blogspot.com/_rvjKkzd5aq4/SOi9hCJ-BxI/AAAAAAAAAag/dfE2IKOQiC8/s200/F%C3%A9e.jpg" border="0" /></a>ce melting-pot prikosnovénien composé de gothiques (un peu moins que l’année dernière), de personnes déguisées (un peu plus que l’année dernière), d’enfants (autant que l’année dernière) et de plein de gens comme vous et moi (car oui je ne suis ni gothique, ni déguisé, ni enfant mais promis pour l’année prochaine je m’intégrerais à une de ces catégories).<br /><br /><a href="http://4.bp.blogspot.com/_rvjKkzd5aq4/SOi9pTQw_wI/AAAAAAAAAao/GXi4UDAdTAk/s1600-h/Antrabata.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5253657482570563330" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; CURSOR: hand" alt="" src="http://4.bp.blogspot.com/_rvjKkzd5aq4/SOi9pTQw_wI/AAAAAAAAAao/GXi4UDAdTAk/s200/Antrabata.jpg" border="0" /></a>Après <em>OnzeH30</em> l’an passé, ce fut de nouveau un groupe français, découverte du label, qui eut l’honneur d’ouvrir la soirée, à savoir <strong>Antrabata</strong>. Un groupe parisien jouant un trip hop délicieusement sucré aux sonorités indiennes. Je n’ai pu écouter que deux titres de <strong>Antrabata</strong> car dès 18h30 le premier évènement de la soirée se profilait à l’horizon, il s’agissait du concert de <strong>Luigi Rubino</strong> à la chapelle <em>Saint-Jacques</em>, un lieu qui se prête à merveille à ce genre de musiques tant l’acoustique et l’intimité atteignent le niveau recherché.<br />Par contre, il faut bien avouer que l’excitation générée par ce concert du pianiste de <strong>Ashram</strong> ne fut pas à la hauteur de la prestation. Certes, les mélodies jouées étaient splendides mais il manquait une petite étincelle, quelques envolées musicales pour basculer dans la communion. Qu’importe, <strong>Luigi Rubino</strong> reste un pianiste d’exception et on attend avec grande impatience son album solo. L’artiste napolitain céda ensuite sa place au groupe <strong>Crista Galli</strong>. Là, ce fut l’inverse qui se produisit car leur album <strong><em>Matrice d’eau</em></strong> m’avait laissé un goût redondant et monotone et pourtant sur scène le groupe m’a particulièrement séduit. La diversité des instruments, l’apport du violoncelle et les deux voix sublimes du duo français ont largement contribué à faire de ce concert une réussite.<br /><br /><br /><a href="http://4.bp.blogspot.com/_rvjKkzd5aq4/SOi94U-weLI/AAAAAAAAAaw/S8OcD9puieE/s1600-h/Lutins.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5253657740729940146" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; CURSOR: hand" alt="" src="http://4.bp.blogspot.com/_rvjKkzd5aq4/SOi94U-weLI/AAAAAAAAAaw/S8OcD9puieE/s200/Lutins.jpg" border="0" /></a>20H, toujours pas le temps d’aller manger la désormais fameuse assiette elfique puisque le trio napolitain <strong>Ashram</strong> s’apprêtait à envahir les halles de ses compostions romantiques mélancoliques. La prestation du groupe fut excellente mais on put mesurer à cette occasion qu’un concert dans la chapelle reste d’une autre facture. Le concert de l’année dernière à l’espace <em>Saint-Jacques</em> de ces mêmes napolitains reste une prestation absolue, un concert merveilleux et époustouflant de virtuosité, gravé à jamais dans la mémoire des chanceux présents ce soir-là.<br /><br />Après <strong>Ashram</strong>, un court répit nous était offert avant le deuxième évènement de la soirée, celui qui à lui seul justifiait la venue à <em>la nuit des fées</em>, à savoir le concert du groupe bulgare <strong>Irfan</strong>. Tout juste le temps de déguster l’assiette elfique, ce succulent met bio et végétarien composé de riz complet, d’un curry de légumes, de lentilles corail et d’un sauté de carottes avec tomates fraîches. Quand les fées et les elfes se donnent la main pour mijoter de bons petits plats, c’est un délice pour nos papilles.<br /></div><p align="left"><a href="http://4.bp.blogspot.com/_rvjKkzd5aq4/SOi-AHv1DcI/AAAAAAAAAa4/58yUv9lotWY/s1600-h/Ashram.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5253657874616618434" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; CURSOR: hand" alt="" src="http://4.bp.blogspot.com/_rvjKkzd5aq4/SOi-AHv1DcI/AAAAAAAAAa4/58yUv9lotWY/s200/Ashram.jpg" border="0" /></a></p><div><br /><br /><br /></div><div align="justify"></div><div><br /><br /></div><div align="justify"><br />Mais l’heure tant attendue arrive et les membres de <strong>Irfan</strong> <a href="http://3.bp.blogspot.com/_rvjKkzd5aq4/SOi-ONPERvI/AAAAAAAAAbA/eRBNtAEzIno/s1600-h/Irfan.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5253658116607985394" style="FLOAT: right; MARGIN: 0px 0px 10px 10px; CURSOR: hand" alt="" src="http://3.bp.blogspot.com/_rvjKkzd5aq4/SOi-ONPERvI/AAAAAAAAAbA/eRBNtAEzIno/s200/Irfan.jpg" border="0" /></a>entrent en piste. Les cœurs palpitent, le temps s’arrête et le silence se fait religieux (sauf chez les quelques enfants qui prennent un malin plaisir à faire un vacarme assourdissant sur les jeux d’un stand un peu trop proche du public à mon goût). Mais la magie était bien présente, en tant qu’admirateur inconditionnel (j’espère que je n’en fais pas trop) de la musique de <strong>Irfan</strong>, je fus comblé. Le mysticisme des voix bulgares, l’exotisme de la musique orientale, la profondeur de la musique sacrée orthodoxe, tous les éléments du voyage mental vers les rives de la mer noire étaient réunis.<br /><br />Après cette véritable claque musicale, il ne me restait plus qu’à transporter mes jambes tremblantes une dernière fois dans l’obscurité jusqu’à la Chapelle <em>Saint-Jacques</em> pour le dernier groupe de la soirée, <strong>Les fragments de la nuit</strong>. Une formation française regroupant un quatuor à cordes accompagné d’un piano. Leur premier album <em><strong>Musique du crépuscule</strong></em> paru chez <strong>Equilibrium music</strong> m’avait particulièrement plu et leur prestation scénique fut du même calibre. Cette musique à écouter les yeux fermés étire les voiles de la nuit pour vous emmener dans un monde onirique crépusculaire à la poursuite de l’ineffable.<br />Voilà, avec les derniers coups de violons, c’est tout un peuple (le petit) qui quitte <em>Clisson</em> la tête mais surtout les oreilles pleines de souvenirs. Après la réussite de cette édition, nous espérons que non seulement <strong>Prikosnovénie</strong> pourra rééditer son festival dès l’année prochaine mais qu’il pourra investir le château de <em>Clisson </em>pour accueillir un public toujours plus nombreux.</div><div align="justify"> </div><div align="justify"> </div><div align="justify"> </div><div align="right"><a href="http://4.bp.blogspot.com/_rvjKkzd5aq4/SOi-crxrpZI/AAAAAAAAAbQ/VT5ZFmA7vHs/s1600-h/Moi.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5253658365324404114" style="FLOAT: right; MARGIN: 0px 0px 10px 10px; CURSOR: hand" alt="" src="http://4.bp.blogspot.com/_rvjKkzd5aq4/SOi-crxrpZI/AAAAAAAAAbQ/VT5ZFmA7vHs/s200/Moi.jpg" border="0" /></a><strong><em>Gwilbreuf</em></strong></div><div align="right"><strong><em>Site web : <a href="http://www.prikosnovenie.com/">http://www.prikosnovenie.com/</a></em></strong></div><div align="right"><em><strong>Remerciements : </strong>A Prikosnovénie et Arnö Pellerin, à Khimaira magazine, aux artistes présents à la Nuit des fées et à toutes les personnes mobilisées pour faire de ce festival un évènement incontournable.</em></div></div></div></div>Anonymousnoreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-8545574334924393759.post-89035320058589355872008-10-05T13:56:00.003+01:002008-10-05T14:01:36.849+01:00Rajna "Duality" (Holy records)<div align="justify"><a href="http://1.bp.blogspot.com/_rvjKkzd5aq4/SOi538yXNBI/AAAAAAAAAaQ/ZliZ8TJcIK4/s1600-h/Duality.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5253653336188990482" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; CURSOR: hand" alt="" src="http://1.bp.blogspot.com/_rvjKkzd5aq4/SOi538yXNBI/AAAAAAAAAaQ/ZliZ8TJcIK4/s200/Duality.jpg" border="0" /></a> Déjà le septième album pour le duo français de <strong>Rajna</strong> qui continue sa discographie irréprochable avec <strong><em>Duality</em></strong>. Une nouvelle étape a été franchie depuis <strong><em>Otherwise</em></strong>, les sonorités ethniques allant toujours plus loin vers une quête insatiable de la perfection. De plus, on pourra apprécier l’effort effectué pour que qualité rime avec quantité puisque avec 16 titres, <strong><em>Duality </em></strong>propose 60 minutes de musique. La voix de Jeanne est toujours aussi sublime et ose la comparaison avec celle de <em>Lisa Gerrard</em> (« Lamentation »). Une voix telle une perle fragile que l’on veut protéger et qui personnifie la grâce (« Pearl into the ocean »). <strong>Rajna</strong> nous a tellement habitué à chanter en anglais que le morceau « Le toit du monde » pourrait presque passer pour une curiosité. Les instruments ethniques obtiennent une place d’honneur au milieu de ce florilège musical et de « Towards of the universe » à « Kaloum » en passant par « Omajna » les délicieuses saveurs orientales exaltent l’harmonie recherchée par le groupe. Mais l’instrumentation de <strong>Rajna</strong> sait aussi se faire subtil voir quasi-silencieuse (« I used to pray »). Enfin, soulignons « We are the echoes » et son bonus track « The echoes », deux vibrants morceaux sublimes mais très mélancoliques.</div><div align="justify"> </div><div align="justify">Myspace de Rajna : <a href="http://www.myspace.com/rajnamusic">http://www.myspace.com/rajnamusic</a><br /></div>Anonymousnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8545574334924393759.post-90312404218016105782008-07-20T15:08:00.002+01:002008-12-09T16:43:11.587+01:00Les fragments de la nuit "Musique du crépuscule" (Equilibrium music)<div align="justify"><a href="http://1.bp.blogspot.com/_rvjKkzd5aq4/SINHESTCVAI/AAAAAAAAAaI/Ny9l6m7_10E/s1600-h/fragments.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5225098131636638722" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; CURSOR: hand" alt="" src="http://1.bp.blogspot.com/_rvjKkzd5aq4/SINHESTCVAI/AAAAAAAAAaI/Ny9l6m7_10E/s200/fragments.jpg" border="0" /></a> Sorti sur le label portugais <strong>Equilibrium music</strong>, c’est bien un groupe français qui se cache derrière le nom <strong>Les fragments de la nuit</strong>. Une jeune formation crée en 2005 qui décida de s’adapter à la scène après le succès rencontré par ses compositions dans l’univers de la musique pour films. Un quintet composé de 3 violons, d’un violoncelle et d’un piano dont le premier album s’intitule <strong><em>Musique du crépuscule</em></strong>.<br /><em>Les fragments de la nuit</em>. <em>Musique du crépuscule</em>. On sent déjà au sein de cette formation un certain goût pour l’obscurité et pour un romantisme qui s’exprime à travers la magnifique pochette. Et si le groupe décide de ne pas mettre de « s » à musique c’est bien parce que sa musique s’apprécie comme un bloc incassable qui court inlassablement sur les courbes fatiguées de la lune arrondie.<br />Et avec cette nuit qui apparaît timidement, c’est les fées qui s’éveillent de leurs sommeils (« Eveil des fées »), des fées ténébreuses vivants la nuit qui reviendront plusieurs fois profiter de l’obscurité pour hanter notre sommeil (« La ronde des fées », « La chambre des fées »).<br />Gardant en tête sa devise « Notre musique est une poésie où les mots sont des notes, un souvenir où l’image est un rêve », le groupe n’hésite pas à imprégner de poésie les titres de ses morceaux. Une musique entêtante et répétitive (« Entre ciel et fer ») qui déverse une volupté oppressante. On songe parfois au compositeur préféré de <em>Hitchcock</em>, <strong>Bernard Hermann</strong>, pour les ambiances stressantes, à la bande originale de <em>Requiem for a dream</em> du <strong>Kronos quartet</strong> pour la dimension abyssale de l’oeuvre et à l’éphémère groupe <strong>Cherche Lune</strong> pour la féerie dansante des ambiances néoclassiques.<br />Les cordes pleurent les débris d’un monde dévasté par le chaos (« Devenons demain ») tandis qu’un piano solitaire égrène sa solitude (« Solitude »). Mélancolique à souhait, le groupe laisse peu de place au manichéisme, le soleil étant lui-même présenté comme un ennemi dont l’énergie dégage un vacarme assombrissant (« Solarisation »). Le soleil est intrinsèquement noir et ne peut lutter dans l’Ether contre la pureté de la lune (« Soleils noirs pour lune blanche »). Un titre que le groupe rejoue quelques plages plus loin de manière magistrale façon tango. <strong><em>Musique du crépuscule</em></strong> se joue de nos sens et diffuse une musique touchante qui replace le crépuscule au firmament de nos émotions.<br />Une formation brillante que nous aurons le plaisir d’écouter lors de <strong>La nuit des fées</strong> à <em>Clisson</em> le samedi 27 septembre 2008.</div><div align="justify"> </div><div align="right"><em>Gwilbreuf, Juillet 2008<br /></em></div>Anonymousnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8545574334924393759.post-87991411163650184732008-07-20T14:56:00.004+01:002008-12-09T16:43:12.353+01:00Interview de Dieren Dara<div align="justify"><a href="http://3.bp.blogspot.com/_rvjKkzd5aq4/SINEzsXv5kI/AAAAAAAAAaA/-H2lCP2dJ6Y/s1600-h/Foret.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5225095647554692674" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; CURSOR: hand" alt="" src="http://3.bp.blogspot.com/_rvjKkzd5aq4/SINEzsXv5kI/AAAAAAAAAaA/-H2lCP2dJ6Y/s200/Foret.jpg" border="0" /></a></div><div align="justify">Interview réalisé pour le site <a href="http://www.khimaira-magazine.com/">http://www.khimaira-magazine.com</a></div><div align="justify"> </div><div align="justify"><strong><em>Dieren Dara est le fruit d’une initiative de Joane Calice (auteure et interprète de l’album) à laquelle s’est jointe Isabelle Lemauff (compositrice de la majorité des morceaux, arrangeur, réalisateur). Un premier album réussi en forme de conte musical nommé Les fableries nous a donné envie d’en savoir plus. Pour cela, nous avons interrogé Joane (et sa complice Isabelle) pour comprendre la genèse du projet et son amour pour les contes.</em></strong> </div><div align="justify"> </div><div align="justify"><br /> <strong>Khimaira : Alors Joane, où sont passées les légendes oubliées ? </strong></div><div align="justify"><br /><strong>Joane Calice</strong> : « Légendes oubliées » est la chanson d’introduction de l’album. C’est un morceau qui fait appel au rêve et à l’imaginaire : n’oublions pas les vieilles légendes. Emerveillons-nous, rêvons, rêvez… bienvenue dans les <em>Fableries</em>. Après ce morceau, l’histoire commence. On entre dans un univers fantastique. La musique prend des aspects de musiques de film. Le morceau « Légendes oubliées » annonce un conte moderne. Où sont passées les légendes ? Pas bien loin. Elles sont toujours là et alimentent les contes modernes.<br /><br /><strong><em>K : Peux tu te présenter et nous conter ton parcours ?</em></strong> </div><div align="justify"><br /><strong>J.C</strong> : Pour faire simple, j’ai fait partie de divers groupes de rock à partir du collège jusqu’à la fac, puis il y a eu LA rencontre. Celle qui chamboule un parcours, une vie. J’ai rencontré <strong>Mickey Finn</strong>, qui participe d’ailleurs à l’album. Nous avons formé un duo (<a href="http://www.myspace.com/mickeyfinnetjoacoustique">www.myspace.com/mickeyfinnetjoacoustique</a> ) puis des batteurs nous ont rejoints. Je me suis mise à la basse. Du rock, du blues, des enregistrements, la route et les concerts…puis vint l’envie de faire quelque chose d’un peu différent. Quand j’écoutais la radio, j’étais un peu déçue d’entendre beaucoup de chansons françaises parler du quotidien. Je trouvais ça ennuyeux. J’ai eu envie de fantaisie, de folie, de raconter des trucs incroyables. Je me suis mise à écrire les <em>Fableries</em>.<br /><br /><br /><strong>K : Le marché du conte musical est peu développé ou alors il s’adresse aux enfants, à qui sont destinées les Fableries ?</strong> </div><div align="justify"><br /><strong>J.C</strong> : <em>Les Fableries</em> ne sont pas destinées qu’aux enfants. Les enfants peuvent être attirés par l’univers fantastique du conte, et les adultes par les allégories qu’il représente. L’originalité des Fableries est que la musique n’est pas une simple comptine qui exclurait, dans ce cas, les adultes. Certes, quelques morceaux sont innocents ou espiègles (Belzébuth et la Lady), mais d’autres sont carrément psyché (Le Monstre à quatre Têtes), rock (Loup y es-tu ?), électro (la reine des neiges), nostalgiques et poétiques (le Vampire). En tout cas, si cet album peut s’adresser aux enfants, il ne les prend pas pour des « neuneus ».<br /><br /><strong> K : Que signifie Dieren Dara et pourquoi ce nom ? </strong></div><div align="justify"><a href="http://3.bp.blogspot.com/_rvjKkzd5aq4/SINErhTzPCI/AAAAAAAAAZ4/HuQTt3Pc-_w/s1600-h/vue+par+Isa2web.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5225095507146390562" style="FLOAT: right; MARGIN: 0px 0px 10px 10px; CURSOR: hand" alt="" src="http://3.bp.blogspot.com/_rvjKkzd5aq4/SINErhTzPCI/AAAAAAAAAZ4/HuQTt3Pc-_w/s200/vue+par+Isa2web.jpg" border="0" /></a><br /><strong>J.C</strong> : <em>Les Fableries</em> résultent de l’alchimie d’une rencontre : celle d’une compositrice (<em>Isabelle Lemauff</em>) et d’une parolière (moi-même). Notre collaboration a été extraordinaire et étonnante, chacune permettant à l'autre de s'exprimer parfaitement sans se sentir aliénée ou frustrée dans sa propre création. L’univers est donc vraiment né de nous 2. Puis une troisième personne est venue embellir et enrichir cet univers : <strong>Mélie Jouassin</strong>, illustratrice.<br /><br /> <strong>Isabelle Lemauff</strong> : D’une chanson créée il y a quelques années en deuil de paroles et dont le refrain était en "Yaourt" : Dieren Dara, Dieren Dara, Dieren Dara... Il parait que "Dieren" veut dire "Bête" en hollandais et que "Dara" ne veut rien dire du tout (en hollandais toujours!).</div><div align="justify"> </div><div align="justify"><br /><strong>K : Quelles places occupent les contes et légendes dans ta vie et est ce que ton enfance fut marquée par ces histoires ? </strong></div><strong><div align="justify"><br />J.C</strong> : En effet, mon enfance a été bercée par des histoires. Pendant les vacances surtout, tout le monde me racontait une petite histoire avant de dormir. Ma mère, ma grand-mère qui me lisait des livres (et me faisait toujours lire quelques lignes pour « m’entraîner »). Venait ensuite le tour de mon grand-père qui lui, inventait. Son personnage préféré était le « cochon de Monsieur Champarnot » (notre voisin agriculteur, qui avait 2 ou 3 cochons). Il essayait toujours de s’enfuir, ce cochon. Puis venait le tour de mon père. Là, l’histoire était toujours la même : « Un jour, c’était la nuit, et c’est fini ! »<br />Maintenant, j’ai grandi et je ne m’accroche pas corps et âme à l’envie de voir des lutins dans la forêt (il y a tellement de belles choses dans une forêt, je ne suis pas frustrée !) Je ne me déguise pas en fée. Je ne crois pas que je suis un elfe ou je ne sais quoi. Mais j’ai toujours une certaine tendresse pour les histoires. Je me suis éclatée à raconter toutes ces <em>Fableries</em>, c’était très excitant.<br /><br /><br /><strong>K : Quel est ou quelles sont tes contes et légendes préférées ? <br /></strong><br /><strong><a href="http://3.bp.blogspot.com/_rvjKkzd5aq4/SINEmMapeDI/AAAAAAAAAZw/4iUokf5jlCI/s1600-h/DierenDara2web.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5225095415638620210" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; CURSOR: hand" alt="" src="http://3.bp.blogspot.com/_rvjKkzd5aq4/SINEmMapeDI/AAAAAAAAAZw/4iUokf5jlCI/s200/DierenDara2web.jpg" border="0" /></a>J.C</strong> : Contes, légendes, histoires, fables. On y perd son latin. Mon histoire préférée, c’est celle de « Pépin-sur-pattes », de Simone Ratel. C’est une histoire que me lisait ma grand-mère justement. Un p’tit pépin qui veut sortir de son orange pour découvrir le monde. Tant et si bien que des pattes lui poussent. J’adore.<br /> Mon conte préféré est la Reine des Neiges d’<em>Hans Christian Andersen</em>. Une chanson lui est dédiée dans Les Fableries. Cette Reine, chacun la voit comme il veut. Elle peut incarner toute chose qui emmène ceux qu’on aime dans des contrées inconnues où ils se retrouvent éperdument seuls (la drogue, la dépression…).<br /><br /><br /><br /><strong>K : Quelles furent vos sources d’inspiration tant narrativement que musicalement pour les fableries de Dieren Dara ?</strong> <br /><br /><strong>J.C</strong> : Tout ce qui m’entoure, m’amuse ou me turlupine. « Les Fous », par exemple, est une chanson sur l’exclusion, ceux dont on détourne le regard parce qu’ils sont un peu bizarres. Moi, je suis entourée de gens un peu bizarres, et je n’aime pas qu’on les regarde bizarrement. Je trouve ça bizarre.<br /><br /><strong>Isabelle Lemauff</strong> : En ce qui me concerne, je suis partie des histoires fantastiques de Joane bien sûr mais aussi de ce qu'elle avait envie que l'on entende et que l'on perçoive de ses contes, à savoir un univers pas trop infantilisé et un rendu pas trop aseptisé. Ce qui m'a permis d'aller visiter les contrées pop, ou à tendance rock et même flirter avec le "psyché" sans trop me poser de questions. C'est ainsi que les différentes plages musicales et chansons sont parsemées d'ambiances étranges et lourdes parfois mais aussi légères et douces qui au final sied parfaitement à la voix de Joane, en même temps tendre et innocente et rauque et rock...Les inspirations sont multiples et diverses et alternent entre variété et musique de film avec tous ce que le monde de la musique a pu nous offrir jusqu'à maintenant. Une très grande admiration pour <strong>Michel Legrand</strong> et pour <strong>Ennio Morricone</strong> en tant que compositeurs et arrangeurs et <strong>Gainsbourg</strong>, <strong>Kate bush</strong>, <strong>Samson</strong>, <strong>Mathieu Boogaert</strong> et tant d'autres... tous ces artistes qui mêlent étroitement texte, musique, mélodie et arrangement pour un finish très homogène et très personnel et pour cause. </div><div align="right"><br /><em>Propos recueillis par Guillaume L'henaff<br /></em></div><div align="justify"><br /><br /></div><div align="justify"> Le site de Dieren Dara : <a href="http://dierendara.free.fr/cariboost1/">http://dierendara.free.fr/cariboost1/</a></div>Anonymousnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8545574334924393759.post-33652629383077445492008-06-30T10:19:00.002+01:002008-12-09T16:43:12.531+01:00Alizbar "Metamorphoses of Ann" (Prikosnovénie)<div align="justify"><a href="http://4.bp.blogspot.com/_rvjKkzd5aq4/SGilbyj677I/AAAAAAAAAZo/IGkOd1VMjYI/s1600-h/alizbar.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5217602065156206514" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; CURSOR: hand" alt="" src="http://4.bp.blogspot.com/_rvjKkzd5aq4/SGilbyj677I/AAAAAAAAAZo/IGkOd1VMjYI/s200/alizbar.jpg" border="0" /></a> Mais où <strong>Prikosnovénie</strong> a-t-il trouvé ce <strong>Alizbar</strong> ? Combien de forêts, de vallées, d’océans et de montagnes les lutins du label ont dû traverser avant de trouver ce magicien ? Un magicien des notes utilisant une harpe celtique en guise de baguette. <strong>Alizbar</strong> est un véritable génie, un virtuose de la harpe celtique. Il amène cet instrument dans des retranchements et des mondes insoupçonnés.<br />L’invitation au rêve démarre par un digipack somptueux où l’imagination de <strong>Sabine Adélaïde</strong> atteint un nouvel sommet. Le <em>mandala</em> de la pochette de <strong><em>Metamorphoses of Ann</em></strong> délivre des teintes verdoyantes somptueuses. Le digipack s’apprécie à la verticale donnant ainsi l’apparence d’un livre. En effet, <strong><em>Metamorphoses of Ann</em></strong> pourrait s’apprécier comme tel tant la musique de <strong>Alizbar</strong> est évocatrice. Sa musique, dans sa dimension la plus épurée, un homme un instrument, nous transporte dans un monde onirique où notre imaginaire devient le maître du jeu et tisse sa propre histoire. L’histoire commence avec ce vieil escalier que l’on voit sur le <em>mandala</em>, un escalier digne des fonds de jardin de notre imaginaire. Le gravir, c’est franchir la barrière du réel et pénétrer dans un monde apaisant (« The Island »).<br />Le label ne pouvait pas espérer meilleur ambassadeur pour sa nouvelle collection <em>Mandalia</em>, dédiée aux musiques zen et relaxantes. Dans ce domaine, il ne fait nul doute que la musique de <strong>Alizbar</strong> possède des vertus thérapeutiques (« Fairy of melted snow »). Sa harpe parait enchanté tant les sons qu’elles délivrent sont hypnotisants (« Out of time fairy tale »).<br />Puisant son inspiration dans des contes scandinaves et celtiques ou même à travers l’univers de <em>Tolkien</em> (« Dwarves’ songs in hobbit’s hole »), <strong>Alizbar</strong> tisse les frontières d’un monde merveilleux où les mots paraissent dérisoires tant la musique se suffit à elle-même (« Metamorphoses of Ann »).<br />On pensera bien évidemment à l’univers de <strong>Caprice</strong> à travers les compositions de <strong>Alizbar</strong>. Bien que ce dernier n’utilise que sa harpe, on retrouve la même manière d’appréhender la féerie et la même esthétique musicale avec une recherche perpétuelle du beau et de la pureté.<br />Avec <strong>Fleür</strong>, ces artistes témoignent d’une sensibilité particulière et d’une relation personnalisée de l’âme slave vis-à-vis de l’imaginaire.<br />« Nocturne » annoncera de rares notes de ténèbres dans cet univers radieux. Avec « Ainur’s dialog », notre voyage prend fin et il est temps de franchir le <em>mandala</em> dans l’autre sens et de revenir à la dure réalité…<br /> Mais quelle est cette musique qui en ce lieu me parait irréelle ? Et si tout ceci n’était pas qu’un rêve…<br /></div><div align="right"><em>Gwilbreuf, Juin 2008</em></div><div align="left">Myspace Alizbar :<em> </em><a href="http://www.myspace.com/alizbarharp">http://www.myspace.com/alizbarharp</a></div>Anonymousnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8545574334924393759.post-35665402091732992412008-06-30T10:14:00.002+01:002008-12-09T16:43:12.632+01:00Les fableries de Dieren Dara (Autoproduction)<div align="justify"><a href="http://4.bp.blogspot.com/_rvjKkzd5aq4/SGikQkrbntI/AAAAAAAAAZg/AFX2s8kQSL8/s1600-h/Dieren+Dara.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5217600772939423442" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; CURSOR: hand" alt="" src="http://4.bp.blogspot.com/_rvjKkzd5aq4/SGikQkrbntI/AAAAAAAAAZg/AFX2s8kQSL8/s200/Dieren+Dara.jpg" border="0" /></a> Un conte fantastique musical. Voilà le genre de projet que l’on rencontre peu fréquemment alors que musique et récit font souvent une très bonne association. <strong><em>Les fableries de Dieren Dara</em></strong> sont donc le résultat d’une initiative de <strong>Joane Calice</strong> (auteure et interprète de l'album) à laquelle s'est jointe <strong>Isabelle Lemauff</strong> (compositrice de la majorité des morceaux, arrangeur, réalisateur). Alternant astucieusement un texte narratif et une chanson, l’album propose en 26 plages de nous raconter ce conte musical un peu sombre. Enfin, un conte, disons plutôt une fable car comme nous le rappelle l’introduction «<em> la fable est un court récit allégorique en vers ou en prose contenant une moralité</em> ».<br />Concernant l’histoire, essayons de ne pas trop dévoiler l’intrigue mais sachez que l’on suit les pérégrinations de<em> Jean</em>, un prénom qui nous place immédiatement dans le domaine du conte médiéval. <em>Jean</em> et son frère <em>Pierre</em> (autre prénom très connoté) se trouvent confrontés lors d’un très rude hiver à un mal étrange qui ronge leur pays. A partir de là, <em>Jean</em> va mener sa petite enquête qui le mènera auprès d’un vampire, d’une bien étrange <em>lady</em> qui profère de nombreuses insultes, d’un loup, d’un monstre à quatre têtes, d’un alchimiste, de Belzébuth ou bien encore d’un ogre.<br />Toute une collection de personnages tous plus étranges les uns que les autres dont la présence ici s’en retrouvera justifiée lors de la <em>Môôrale</em> finale.<br />Une histoire très agréable à suivre notamment grâce au timbre de voix de <em>Joane</em> sensuel et chaleureux. De plus, la bande des conteurs impose des changements d’intonations assez réussis qui traduisent le caractère humoristique de cette fable qui ne se prend pas au sérieux.<br />Musicalement, <strong>Joane Calice</strong> s’est entouré d’une pléiade de musiciens professionnels pour nous livrer des chansons le plus souvent folk (« Légendes oubliées ») mais avec toujours une bonne dose d’humour (« Loup y es tu ? »). Certains textes bien qu’enfantins sont très marrants comme ce dialogue surréaliste entre une <em>lady</em> et Belzébuth (« Belzébuth et la Lady »).<br />Le morceau final, justement nommé, « L’Ogre de Barbarie », développe des intonations médiévales très réussies.<br />Des musiques et une histoire qui se destinent plutôt aux enfants mais tous les adultes ayant conservé une part de rêves devraient se délecter de ces fableries.<br />Au lieu de placer une énième fois vos enfants devant la télé, faites leur savourer <strong><em>les fableries de Dieren Dara</em></strong>, ils s’endormiront la tête pleine de rêves… et de quelques cauchemars.</div><div align="right"><em>Gwilbreuf, Juin 2008</em></div><em></em><div align="left">Myspace Dieren Dara : <a href="http://profile.myspace.com/index.cfm?fuseaction=user.viewprofile&friendID=207230290">http://profile.myspace.com/index.cfm?fuseaction=user.viewprofile&friendID=207230290</a><br /></div>Anonymousnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8545574334924393759.post-3880328116665633462008-06-22T12:37:00.002+01:002008-12-09T16:43:12.647+01:00Blackmore's Night "Secret Voyage" (SPV)<div align="justify"><a href="http://3.bp.blogspot.com/_rvjKkzd5aq4/SF45yxE7DPI/AAAAAAAAAZY/_Fe3npYYB_4/s1600-h/SecretVoyage.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5214668962871839986" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; CURSOR: hand" alt="" src="http://3.bp.blogspot.com/_rvjKkzd5aq4/SF45yxE7DPI/AAAAAAAAAZY/_Fe3npYYB_4/s200/SecretVoyage.jpg" border="0" /></a> Nouvel album du combo moyenâgeux <strong>Blackmore’s Night</strong>. La reconversion de l’ancienne gloire de <strong>Deep Purple</strong> s’avère donc très fructueuse puisque <strong><em>Secret Voyage</em></strong> est le septième album de <strong>Blackmore’s Night</strong>.<br />Un voyage à travers le temps et l’espace mélangeant habilement sonorités venues de toute l’Europe et des arrangements récents dominés par les guitares électriques de <strong>Ritchie Blackmore</strong>.<br />L’album s’ouvre en pleine renaissance avec « God save the keg », un titre qui nous plonge dans les fastes de la cour du roi et qui se clôture par des chœurs profonds et mystiques. Le deuxième morceau constitue sans aucun doute le chef d’œuvre de l’album. « Locked within the crystal ball » constitue un parfait exemple du style <strong>Blackmore’s Night</strong>. Un morceau long et énergique dans lequel les riffs vengeurs de Ritchie s’agrémentent de chalumeaux et autres cromornes. De plus, on dénotera des enchaînements guitares/voix qui font songer à <strong>Mike Oldfield</strong>. Un mariage efficace et percutant qui fonctionne à chaque reproduction (« The circle »). A côté de ce style de titre, <strong>Blackmore’s Night</strong> se complait dans de nombreuses ballades assez mielleuses voire niaises (« Far far away », « Rainbow Eyes »). Pourtant, il faut bien admettre que la voix de <strong>Candice Night</strong> est très belle, ce qui confère à certaines chansons un charme irrésistible (« Empty words »). Pour autant, on ne comprend pas le grand écart que réalise le groupe sur certains titres comme sur « Can’t help falling in love », sorte de soupe pop FM pour ados prépubères.<br />On notera aussi des influences slaves avec le très réussi « Toast to tomorrow », un morceau entraînant qui nous emmène sur les rives de la <em>Volga</em> à la rencontre de l’âme russe. Autre titre très réussi, « Peasan’t promise » affirme des influences méditerranéennes que n’aurait pas renié <strong>Francesco Banchini</strong>. On retrouve dans ce morceau la chaleur de la musique médiévale du bassin méditerranéen si chère au musicien italien.<br />Ni transcendant, ni raté, <strong><em>Secret Voyage</em></strong> est un bon album de <strong>Blackmore’s Night</strong> qui satisfera tous les amateurs du groupe.</div><div align="right"><em>Gwilbreuf, Juin 2008</em></div>Myspace du groupe :<a href="http://www.myspace.com/blackmoresnight1">http://www.myspace.com/blackmoresnight1</a>Anonymousnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8545574334924393759.post-41174160322541729612008-06-21T12:15:00.003+01:002008-06-21T12:19:25.085+01:00Crista Galli "Matrice d'eau" (Prikosnovénie)<div align="justify"><a href="http://www2.khimaira-magazine.com/image.a4d?file=khimaira_web%2Fbibliotheque%2Fmusique%2Fcrista-galli.jpg"><img style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 200px; CURSOR: hand" alt="" src="http://www2.khimaira-magazine.com/image.a4d?file=khimaira_web%2Fbibliotheque%2Fmusique%2Fcrista-galli.jpg" border="0" /></a> <em>Cette musique est née de notre relation d’amour avec la Terre et des contacts subtils avec les Eléments qui résonnent sur le féminin de l’Etre</em>. C’est par cette phrase que le duo <strong>Crista Galli</strong> qualifie sa musique méditative et contemplative qui laisse une part très importante à l’improvisation. Intitulé <strong><em>Matrice d’eau</em></strong>, les 8 titres de cet album se veulent une source intarissable d’apaisement et célèbrent la bienveillance de la Nature, de la Terre et surtout de l’Eau, élément le plus précieux et le plus fondamental pour l’Homme. L’artwork qui reprend les teintes indicibles et évanescentes de l’eau est recouvert de traits aux allures de cercles, autant de sources d’énergie pour accéder à notre intérieur sacré. En fait, ces cercles sont tirés du Cairn de <em>Gavrinis</em>, une île du Golfe de <em>Morbihan</em> dont le groupe tire en grande partie sa spiritualité et son énergie. La preuve en est les 4 derniers titres de l’album. De plus, la pochette est ornée de la lettre hébreu <em>Mèm</em>, une lettre qui symbolise les eaux.<br />L’album s’ouvre avec « fontaine », objet de la fascination pour l’eau, le mythe de la fontaine de jouvence n’étant qu’un exemple parmi tant d’autres. Ensuite, le chant diphonique du duo entre en piste (« Shin ») pour nous livrer un moment de quiétude méritée. Les cithares, gongs et duduks s’accommodent de ce voyage intérieur vers le féminin de l’être. Même un violoncelle (« Racines ») viendra apporter sa contribution à l’édifice. Quant à « Oriental garden » il surprendra l’auditeur par ses similitudes avec l’univers du duo japonais <strong>Jack or Jive</strong>.<br /><strong><em>Matrice d’eau</em></strong> apaise l’âme et renforce l’esprit, un album qui signe l’entrée réussie de <strong>Prikosnovénie</strong> dans le monde de la musique zen et de relaxation.</div><div align="right"><em>Gwibreuf, Juin 2008</em></div><div align="left">Site de Prikosnovénie :<a href="http://www.prikosnovenie.com/">http://www.prikosnovenie.com/</a><br /></div>Anonymousnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8545574334924393759.post-31185891919153990332008-06-07T11:47:00.003+01:002008-12-09T16:43:12.820+01:00Urban trad "Erbalunga" (Universal Belgium/Coop Breizh)<div align="justify"><a href="http://4.bp.blogspot.com/_rvjKkzd5aq4/SEpnaw58rJI/AAAAAAAAAZQ/9gjMgXWHgj4/s1600-h/Erbalunga.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5209089628509613202" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; CURSOR: hand" alt="" src="http://4.bp.blogspot.com/_rvjKkzd5aq4/SEpnaw58rJI/AAAAAAAAAZQ/9gjMgXWHgj4/s200/Erbalunga.jpg" border="0" /></a> <strong>Urban Trad</strong> est un groupe belge qui, comme son nom l’évoque, combine des sonorités modernes bien ancrées dans notre siècle avec des musiques traditionnelles. <strong>Urban Trad</strong> fut aussi le digne représentant de la <em>Belgique </em>lors du concours de l’eurovision 2003. Rare groupe de qualité au sein de l’immondice et de la mascarade que représente l’<em>Eurovision</em>, le titre « Sanomi » chanté dans une langue imaginaire permit au groupe de décrocher la deuxième place du concours. De plus, en présentant ce groupe, la <em>Belgique</em> s’évitait un choix difficile entre les <em>Wallons</em> et les <em>Flamands</em>.<br /> Auparavant centré sur une inspiration celtique ou européenne, le groupe s’oriente, avec ce nouvel album <strong><em>Erbalunga</em></strong>, vers une inspiration World. 2 titres illustrent à merveille ce virage (pris avec réussite). « Sans garde fou » à l’influence orientale grâce à la présence de la chanteuse tunisienne <strong>Ghalia Benali</strong>, un morceau qui présente l’originalité de mélanger l’arabe classique, le français et le galicien. Le titre « Diama Den » convie lui, l’artiste guinéen <strong>N’Faly Kouyale</strong> pour un morceau très énergique qui pourrait secouer les pistes de danses. « Noite Longa » s’insère aussi dans ce registre, la chaleur et la convivialité du chant en galicien de la chanteuse <strong>Veronica Codesal</strong> n’étant pas étranger à ce dynamisme. La chanteuse égrène d’ailleurs cette langue tout au long de l’album pour notre plus grand plaisir. <strong>Urban Trad</strong> tisse sa musique World à travers de nombreuses langues (autres que le français) comme le flamand (« Accovi/Onderweg »), le breton (« Scottiche de la tête ») et l’inévitable langue anglaise (« Fields of Deeley »).<br />Ce multilinguisme ne doit pas cacher la qualité des textes du groupe qui aborde la guerre (« L’olivier ») ou encore plus surprenant l’homosexualité féminine (« Oh la belle »), traitée ici avec délicatesse et respect. Une manière de concevoir la musique qui fait parfois songer à <strong>Malicorne</strong>, l’esprit du 21ème siècle en plus.<br />Enfin, <strong>Urban Trad</strong> c’est aussi des instrumentaux aux mélodies ravageuses comme en témoigne « Bourrée Tappen » où le temps d’une danse, l’accordéon devient l’instrument roi, ou encore « Asturiana » qui puise son influence au sein des <em>Asturies</em>, cette terre celtique voisine de la <em>Galice</em>.<br />Un album d’une très grande richesse et diversité qui sait s’approprier la musique traditionnelle pour la restituer avec authenticité et modernité. 15 titres pleinement maîtrisés qui font de <em><strong>Erbalunga</strong></em> une véritable réussite</div><div align="left">Distribué tardivement en France par l’intermédiaire du label <strong>Coop Breizh</strong>, on espère qu’avec cet album, <strong>Urban Trad</strong> trouvera en France le succès qu’il mérite et qui tarde à venir.</div><div align="right"><br /><em>Gwilbreuf, Juin 2008<br /></div></em><div align="left">Myspace Urban Trad:</div><div align="left"><a href="http://profile.myspace.com/index.cfm?fuseaction=user.viewprofile&friendID=136239535">http://profile.myspace.com/index.cfm?fuseaction=user.viewprofile&friendID=136239535</a></div>Anonymousnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8545574334924393759.post-47933879826067521452008-06-07T11:32:00.002+01:002008-12-09T16:43:13.039+01:00Omnia "Alive" (Banshee records)<div align="justify"><a href="http://4.bp.blogspot.com/_rvjKkzd5aq4/SEpkpv_hDpI/AAAAAAAAAZI/XHMe9O4G2DQ/s1600-h/Alive.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5209086587427688082" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; CURSOR: hand" alt="" src="http://4.bp.blogspot.com/_rvjKkzd5aq4/SEpkpv_hDpI/AAAAAAAAAZI/XHMe9O4G2DQ/s200/Alive.jpg" border="0" /></a> Bientôt un an que le dernier album de <strong>Omnia</strong> intitulé <strong><em>Alive !</em></strong> est sorti. Il était grand temps de le chroniquer dans ces colonnes. Surtout que le groupe néerlandais franchit un nouveau palier avec cet album en proposant un produit splendide. Imaginez, la précieuse galette repose dans un digilivre somptueux de 36 pages dans lequel toutes les illustrations sont signées de <strong>Alan Lee</strong> (<em>Le seigneur des anneaux</em>, <em>Faeries</em>,…). Des dessins qui collent à merveille à l’univers du groupe. Une initiative qui, je l’espère, convaincra les amateurs de <strong>Omnia</strong> de posséder l’album original. Ce groupe (comme tant d’autres) le mérite vraiment.<br />Musicalement, il n’y a rien à redire, <strong>Omnia</strong> est bien le meilleur groupe de Pagan folk du monde. Le groupe puise ses textes parmi les plus grands auteurs et on retrouve dans <strong><em>Alive !</em></strong> des adaptations de textes de <em>Shakespeare</em>, de <em>Poe</em> ou encore de <em>Lewis Carroll</em>.<br />Dès les premières notes de « Wytches Brew », une force indicible nous emporte dans un monde étrange où <strong>Omnia</strong> règne en maître. Bruit de la foudre, vieille à roue sortie des prémices du monde et un final où résonne les hurlements des loups, le groupe maîtrise les ingrédients qui ont faits son succès. Et de musicien hors pair, <strong>Steve Sic</strong> s’improvise aussi conteur avec beaucoup de succès sur le morceau suivant puisque l’artiste nous conte en 9 minutes le chef d’œuvre d’<em>Edgar Allan Poe</em>, « Le corbeau » (« The raven »).<br /><strong>Omnia</strong> reste le maître de l’adaptation de musiques celtiques pour les transformer en véritables danses tribales. « Richard Parker Fancy » est en ce point un authentique chef d’œuvre avec sa première partie magique et son duo flûte – harpe puis une fin de morceau en apothéose avec cette fois un duo flûte –didgeridoo qui est devenu une sorte de marque de fabrique du groupe.<br />Une musique bâtit pour rentrer en transe et célébrer Dame nature et consorts.<br /> Jenny est quant à elle une véritable déesse de la harpe, son style est d’une beauté à se damner. Le titre final « Fairy Tale » est d’une beauté insoupçonnable, un titre à la mélodie assez triste mais qui ne laissera pas insensible. Jamais une ballade finale n’aura déversée autant d’émotion.<br />Le groupe s’attaque à travers le titre « The Elven Lover » à l’un des textes les plus connus de la musique médiévale que nous connaissons mieux sous le nom « Scarborough Faire ». L’adaptation qu’en livre <strong>Omnia</strong> est somptueuse, la force des voix païennes parvenant à faire oublier la délicatesse des voix médiévales.<br />L’ombre du paganisme plane sur toute cette œuvre et les hommages et références aux créatures fantastiques sont nombreuses. Les musiques néo païennes se succèdent pour célébrer la sexualité débridée des satyres (« Satyr Sex ») ou l’équinoxe (« Equinox »), point culminant de nombreuses célébrations païennes. Une force tellurique sans précédent vient se mêler aux daburkas, bouzoukis, vieilles à roue et autres didgeridoos pour nous livrer un moment de transe chamanique unique. Jamais Dame nature n’aura eu pareil hommage, <strong><em>Alive !</em></strong> donne vie à tout un pan de notre imaginaire.<br />Et comme si tout cela ne suffisait pas, <strong>Omnia</strong> s’entoure des plus grands artistes de la scène médiévale avec la présence de <strong>Michael Popp</strong> (<strong>Qntal</strong>) sur « Equinox » et <strong>Oliver Pade</strong> (<strong>Faun</strong>) sur « Wytches Brew » et « Fairy Tale ».<br /><br />PS : A titre personnel, je ne pouvais m’empêché de signaler que, dans le livret, le groupe remercie <strong>Robert Holdstock</strong>, mon écrivain préféré, pour son magnifique cycle « La forêt des mythagos ». A lire absolument…</div><div align="right"><br /><em>Gwilbreuf, Juin 2008</em></div>Myspace Omnia :<br /><a href="http://profile.myspace.com/index.cfm?fuseaction=user.viewprofile&friendID=81611709">http://profile.myspace.com/index.cfm?fuseaction=user.viewprofile&friendID=81611709</a>Anonymousnoreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-8545574334924393759.post-91140569886890102222008-06-01T16:38:00.002+01:002008-12-09T16:43:13.394+01:00Fairy World 4 (Prikosnovenie)<div align="justify"><a href="http://2.bp.blogspot.com/_rvjKkzd5aq4/SELCy2uuLiI/AAAAAAAAAZA/eAiL-OMOxmI/s1600-h/FairyWorld4.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5206938298134441506" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; CURSOR: hand" alt="" src="http://2.bp.blogspot.com/_rvjKkzd5aq4/SELCy2uuLiI/AAAAAAAAAZA/eAiL-OMOxmI/s200/FairyWorld4.jpg" border="0" /></a>Laissez vous conter<strong> Prikosnovénie</strong>, tel aurait pu être le sous titre de ce <strong><em>Fairy World</em></strong> tant cette 4ème édition se plait à transporter l’auditeur sur les différentes planètes de l’univers <strong>Prikosnovénie</strong>. Ce 4ème voyage réserve une place de choix à la toute nouvelle famille du label, <em>Mandala</em>, une famille dédiée à la relaxation et au zen. L’occasion de découvrir les nouvelles signatures et artistes de cette famille que sont les <strong>Poussières d’étoiles</strong>, <strong>Crista Galli</strong>, et <strong>Alizbar</strong>. Si les deux premiers groupes proposent des musiques très contemplatives et méditatives, le jeu de harpe du moldave <strong>Alizbar</strong> touche le plus profond de notre âme par sa féerie et l’émotion diffusée. Sa musique ressemble à du <strong>Caprice</strong> sans parole, un moment de bonheur et d’onirisme simple et touchant. L’apothéose de la musique relaxante est atteinte avec <strong>Lys</strong> et son titre « En approchant des rivages bleus ». Carillon, bruit des vagues de l’océan, violon thérapeutique de <strong>Ivo Sedlacek</strong>, tous les ingrédients sont réunis pour un voyage intérieur en quête de soi même, le chemin vers un foisonnement de questions qui résonne en chaque être.<br />Cette compilation permet aussi de retrouver les dernières sorties du label marquées par des albums de très grande qualité comme en atteste les merveilleux titres de <strong>Corde Oblique</strong>, <strong>Caprice</strong> et <strong>Irfan</strong>.<br />Au rayon des bonnes surprises, signalons le duo nantais <strong>Shira°Zed</strong> qui en mélangeant traditions marocaines et electro downtempo nous livre une musique inspirée et envoûtante. Un métissage de grande qualité qui on l’espère, débouchera sur un album avec <strong>prikosnovénie</strong>.<br />Et comme un <em>Fairy World</em> ne serait pas un <em>Fairy World</em> sans son lot d’inédits, « Prikos » nous offre un florilège de titres inédits par la crème du label. <strong>Onze H 30</strong>, <strong>Mediavolo</strong>, <strong>Antrabata,</strong> autant d’exemples du dynamisme de la scène française qui a su trouver au sein du label féerique, une véritable structure pour accompagner et développer les musiques que nous aimons et défendons.<br />Enfin du côté des attentes, le sublime morceau de <strong>Luigi Rubino</strong>, le pianiste de <strong>Ashram</strong>, confirme tout le potentiel de l’artiste. « Duca bianco » est un petit bijou de musique néo classique, un moment intense sublimé par la prodigieuse voix de <strong>Claudia Florio</strong>. L’album solo de Luigi devrait constituer un des moments fort de cette nouvelle année prikosnovénienne.<br />Bien plus qu’une simple compilation de promotion de ses artistes, <em><strong>Fairy World</strong></em> est aussi l’occasion de caractériser l’univers<strong> Prikosnovénie</strong> à travers les images et le dessin. Un univers graphique pensé pour bâtir l’osmose parfaite avec la musique. L’image et le son ne font alors plus qu’un et ce livre cd fait toute la lumière sur cette œuvre singulière et originale.<br />Avec ce <strong><em>Fairy World 4</em></strong>, <strong>Prikosnovénie</strong> continue d’écrire son histoire, une histoire qui dure désormais depuis plus de 15 ans pour notre plus grand bonheur. </div><div align="right"><em>Gwilbreuf, Juin 2008</em></div><div align="left">Myspace Prikosnovénie : <a href="http://profile.myspace.com/index.cfm?fuseaction=user.viewprofile&friendid=43438880">http://profile.myspace.com/index.cfm?fuseaction=user.viewprofile&friendid=43438880</a></div><div align="left">Blog Prikosnovénie : <a href="http://prikos.canalblog.com/">http://prikos.canalblog.com/</a></div>Anonymousnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8545574334924393759.post-70857833298657798302008-06-01T16:25:00.004+01:002008-12-09T16:43:13.562+01:00Gwendal "Best Of" (Keltia musique)<div align="justify"><a href="http://3.bp.blogspot.com/_rvjKkzd5aq4/SEK_wGuuLhI/AAAAAAAAAY4/uQj1WG2b6WE/s1600-h/Gwendal.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5206934952354917906" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; CURSOR: hand" alt="" src="http://3.bp.blogspot.com/_rvjKkzd5aq4/SEK_wGuuLhI/AAAAAAAAAY4/uQj1WG2b6WE/s200/Gwendal.jpg" border="0" /></a> <strong>Gwendal</strong>, un nom qui m’évoque mes premiers souvenirs de musiques celtiques. La découverte d’un vinyle, dans les disques de mes parents, à la pochette étrange où figure un géant jouant de la bombarde constitua un véritable choc musical. D’ailleurs cette anecdote est matière à une première critique envers ce <strong><em>Best Of</em></strong>, il n’y a aucun titre extrait de ce mythique premier album de <strong>Gwendal</strong>. Celui-ci étant sorti chez <strong>EMI</strong>, il se peut qu’une simple question de droit soit à l’origine de tout cela. En fait, on s’aperçoit très vite à l’écoute de ce disque qu’il souffre d’un manque de représentativité évident puisque les 15 titres du <strong><em>Best Of</em></strong> sont extraits de seulement 3 disques malgré les nombreux albums du groupe. C’est encore une fois le jeu des labels qui doit être à l’origine de cela puisque le précédent best of de <strong>Gwendal</strong>, <strong><em>Aventures celtiques</em></strong>, est paru chez <strong>EMI</strong> en 1998 et ne comporte qu’un titre en commun avec le disque présent (« Glaz noz »).<br />Ici, les morceaux sont piochés au sein des trois derniers albums du groupe, <em>Glen River</em> (1989), <em>Pan ha Diskan</em> (1995) et <em>War-Raog</em> (2005) le dernier album studio en date. L’équité est, en revanche respectée, avec 5 morceaux pour chacun de ces disques présentés dans l’ordre chronologique.<br />Passé cette déception, force est de constater que les titres choisis sont très bons et même s’ils ne couvrent que la deuxième partie de carrière du groupe, ils donnent un bon aperçu du style <strong>Gwendal</strong>.<br />Si le groupe peut s’enorgueillir d’avoir su développer un style instrumental original et raffiné, c’est avant grâce au talent de <strong>Youenn Le Berre</strong>, un virtuose de la bombarde et de la flûte, seul membre présent depuis le début du groupe en 1972.<br />La musique de <strong>Gwendal</strong> est uniquement instrumentale et frappe par son évidence. Les mélodies défilent avec beaucoup de légèreté (« Glaz Noz ») répétant parfois des ambiances entêtantes (« Noces de granit »). Le groupe aime innover et brasser de multiples influences allant du rock au jazz en passant par des sonorités plus étranges comme sur le surprenant « Aber drac’h ». <strong>Gwendal</strong>, c’est aussi l’esprit des pionniers (« Date Prisa »), une musique d’aventuriers qui sent bon la joie de vivre.<br />Les titres extraits du dernier album n’ont rien à envier à leurs aînés. « Joke » (tout comme « Stone jig » et « Stand all ») s’inscrit dans la grande tradition de la féerie celtique développée par le groupe grâce à sa flûte enchanteresse et légère qui semble flotter sur la musique. « Gave hot » déborde d’énergie et montre la vitalité du duo bombarde – guitare électrique.<br />Enfin, « War Raog » (qui signifie «En avant » en breton) symbolise à merveille l’ouverture du groupe puisque ce morceau sonne comme une fuite en avant vers la diversité musicale chère à <strong>Gwendal</strong> avec un morceau qui emprunte bien plus à <strong>Dire Straits</strong> (toute proportion gardée) qu’à la musique celtique.<br /> Même si au final ce <strong><em>Best Of</em></strong> s’avère tout à fait dispensable, il n’en demeure pas moins une occasion de découvrir une partie de l’œuvre de <strong>Gwendal</strong>. De plus, associé à <strong><em>Aventures Celtiques</em></strong> il permet d’obtenir un condensé de la carrière de ce groupe mythique. Toutefois, il s’avère préférable de se procurer les albums studios, les deux extrêmes <strong><em>Irish Jig</em></strong> et <strong><em>War-Raog</em></strong> formant, dans un genre différent, de véritables portes d’introduction à l’univers de <strong>Gwendal</strong>.</div><div align="right"><em>Gwilbreuf, Juin 2008</em></div><div align="left">Site Officiel : <a href="http://www.gwendal.eu/">http://www.gwendal.eu/</a><br /></div>Anonymousnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8545574334924393759.post-29145960690530425252008-06-01T16:19:00.003+01:002008-12-09T16:43:13.702+01:00Amaseffer "Exodus : Slaves for life" (Inside Out/SPV)<div align="justify"><a href="http://2.bp.blogspot.com/_rvjKkzd5aq4/SEK-I2uuLgI/AAAAAAAAAYw/vAkjE09sGvw/s1600-h/Amaseffer.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5206933178533424642" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; CURSOR: hand" alt="" src="http://2.bp.blogspot.com/_rvjKkzd5aq4/SEK-I2uuLgI/AAAAAAAAAYw/vAkjE09sGvw/s200/Amaseffer.jpg" border="0" /></a> Les métalleux aussi fêtent le soixantième anniversaire de la création d’<em>Israël</em> par l’intermédiaire de<strong> Amaseffer</strong>, un groupe qui réunit notamment <strong>Mats Leven</strong>, le chanteur de <strong>Therion</strong>. <strong><em>Exodus : Slaves for life</em></strong> est donc le premier volet d’une trilogie racontant le périple et l’histoire du peuple juif. Une sorte de <em>10 commandements</em> version métal pour résumer grossièrement les choses. Ce projet s’avère très inspiré et tire sa réussite en grande partie grâce à l’utilisation d’un orchestre symphonique qui instaure une ambiance digne des plus belles fresques de l’antiquité. Un gros travail a aussi été réalisé sur les bruitages pour bâtir un décor auditif époustouflant.<br />L’introduction est sublime et nous plonge dans l’abîme du temps (« Sorrow »). Flûte envoûtante, voix en hébreu, on comprend que, plus qu’une histoire, <strong><em>Exodus : Slaves for life</em></strong> cherche aussi à retranscrire une ambiance propre au peuple juif. Le titre « Slaves for life » constitue le premier single et le chef d’œuvre de l’album. Le début du morceau fera inévitablement songer aux musiques des films épiques avec cette voix poignante et ce parfum oriental. Toutes les images de notre inconscient ressurgissent alors, plaines arides s’étendant à l’infini, les sommets des pyramides se perdant dans les nuages et au milieu du chaos des coups de fouet, le peuple juif réduit en esclavage. Un premier morceau qui met la barre haute, très haute et qui a donc tendance à éclipser les autres morceaux malgré leurs qualités évidentes.<br />Tout l’album est transcendé par l’orchestre qui livre une partition remarquable, une musique qui maîtrise son sujet du début à la fin évoquant souvent des moments sombres mais pouvant aussi lorgner du côté de l’allégresse, de l’héroïsme ou de la bravoure (« Birth of deliverance »).<br />Certes, certains reprocheront qu’au milieu de toutes ces orchestrations les guitares sont parfois en retrait mais elles demeurent tout de même mise en avant sur « Wooden Staff » et sur l’émouvant titre final « Land of the dead ».<br />Les instruments ethniques accompagnent avec beaucoup de subtilité le « melodic metal oriental » de <strong>Amaseffer</strong>. Même les accents hébreux de la ballade (« Zipporah ») dégagent une forte émotion, le chant poignant de la chanteuse n’étant pas étranger à cette vague d’émotivité.<br />Au final, l’impression laissée par l’album est excellente, d’autant plus qu’avec le recul l’exercice s’avérait très périlleux. <strong><em>Exodus : Slaves for life</em></strong> réussi, on attend désormais une qualité équivalente pour le reste de la saga.<br /></div><div align="right"><em>Gwilbreuf, Juin 2008</em></div><div align="left">Myspace Amaseffer : <a href="http://www.myspace.com/amaseffer">http://www.myspace.com/amaseffer</a></div>Anonymousnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8545574334924393759.post-2515117622440604402008-05-30T20:02:00.003+01:002008-12-09T16:43:13.722+01:00Beardfish "Sleeping in traffic : part two" (InsideOut/SPV)<div align="justify"><a href="http://3.bp.blogspot.com/_rvjKkzd5aq4/SEBP2muuLfI/AAAAAAAAAYo/3Qp19ZC9BdY/s1600-h/beardfish.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5206248968768335346" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; CURSOR: hand" alt="" src="http://3.bp.blogspot.com/_rvjKkzd5aq4/SEBP2muuLfI/AAAAAAAAAYo/3Qp19ZC9BdY/s200/beardfish.jpg" border="0" /></a> <strong>BeardFish</strong> est un groupe de rock progressif suédois relativement peu connu dans nos contrées. Pourtant le groupe possède une bonne dose de talent et ce <strong><em>Sleeping in traffic : part two</em></strong> est là pour nous le confirmer. Autant l’avouer, je ne connais pas le "<em>part one"</em> de ce <strong><em>Sleeping in traffic</em></strong> mais le "<em>part two"</em> est diaboliquement bien ficelé avec au passage l’exploit de livrer 72 minutes de musique en 6 morceaux si l’on excepte la première et la dernière plage qui font office d’introduction et d’outroduction. Le style <strong>Beardfish</strong> affiche un côté novateur puisque son rock progressif va bien au-delà des frontières du genre prédécemment cité. En effet, le groupe suédois n’hésite pas à verser du côté de la funk ou de la soul comme sur le sublime « Into the night ». Le reste de l’album prendra des tournures psyché, heavy ou jazzy mais avec toujours en ligne de mire ce rock prog. très seventies maîtrisé de bout en bout.<br />« Sleeping in traffic » constitue la grosse pièce de l’album avec un morceau de 35 minutes qui brasse de nombreuses influences. Passant de rythmes très dynamiques à des passages planants irrésistibles, ce morceau « touche à tout » inclus même une magnifique reprise venu de nulle part de « Staying Alive », tube disco par excellence. Un titre qui résume bien la musique et les influences de <strong>Beardfish</strong>. Un album à recommander à tous les nostalgiques du rock progressif des seventies.</div><div align="justify"></div><div align="right"><em>Gwilbreuf, Mai 2008</em></div><div align="left">Myspace Beardfish :</div><div align="left"><a href="http://profile.myspace.com/index.cfm?fuseaction=user.viewprofile&friendID=116952597">http://profile.myspace.com/index.cfm?fuseaction=user.viewprofile&friendID=116952597</a> </div>Anonymousnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8545574334924393759.post-55990218130751948722008-05-18T13:48:00.000+01:002008-05-18T13:49:27.253+01:00Les 10 ans de KHIMAIRA<div align="justify"><strong>Khimaira</strong> est un magazine dédié à l’imaginaire sous toutes ses formes. Ainsi, le magazine traite aussi bien de littérature que de cinéma, musique ou bande dessinée. Pour fêter ses 10 ans, <strong>Khimaira</strong> va éditer en octobre 2008 un Art Book intitulé <strong><em>Les enfants de la chimère</em></strong> (Khimaira signifiant chimère) reprenant les plus belles illustrations du magazine ainsi que de nombreux hommages par des auteurs, dessinateurs BD et illustrateurs de l’imaginaire. 250 exemplaires seulement seront mis en vente. Pour en savoir plus, c’est par ici : </div><div align="justify"><a href="http://www2.khimaira-magazine.com/khimaira_web/boutique/dsp_catalogue-art2.htm">http://www2.khimaira-magazine.com/khimaira_web/boutique/dsp_catalogue-art2.htm</a></div>Anonymousnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8545574334924393759.post-58179371352583058272008-05-18T12:25:00.001+01:002008-12-09T16:43:13.878+01:0038ème Festival Interceltique de Lorient<div align="justify"><a href="http://1.bp.blogspot.com/_rvjKkzd5aq4/SDASOAVGpJI/AAAAAAAAAYg/rKppmOIUA5c/s1600-h/interceltique08.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5201677601428907154" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; CURSOR: hand" alt="" src="http://1.bp.blogspot.com/_rvjKkzd5aq4/SDASOAVGpJI/AAAAAAAAAYg/rKppmOIUA5c/s320/interceltique08.jpg" border="0" /></a> On ne présente plus le <strong><em>Festival Interceltique de Lorient</em></strong> qui chaque année propose une semaine de fête aux couleurs de l’interceltisme avec tout le gratin de la musique et la culture celtique. Cette année, la 38ème édition du <strong><em>Festival Interceltique de Lorient</em></strong> se déroulera du vendredi 1 Août au dimanche 10 Août et mettra à l’honneur le <em>Pays de Galles</em>. La programmation est une fois de plus exceptionnelle avec des artistes comme Celtas Cortos, Nolwenn Korbell, Moving Hearts, Erik Marchand, The Chieftains, Soldat Louis, Carré Manchot, Dominique Dupuis, Red Hot Chili Pipers, sans oublier des dizaines d’artistes à découvrir et un exceptionnel concert de <strong>Loreena McKennitt</strong> le samedi 2 Août.<br /></div>Anonymousnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8545574334924393759.post-21665279824516535162008-05-18T12:19:00.002+01:002008-05-18T12:24:56.978+01:00Lisa Gerrard collabore avec Klaus Schulze<div align="justify"><strong>Klaus Schulze</strong>, l’un des pionniers de la musique électronique, n’en finit plus de composer et son incroyable activité près de 40 ans après le début de sa carrière suscite l’admiration. Rien que pour cette année, <strong>Klaus Schulze</strong> va sortir deux albums, un premier le 20 Mai 2008 intitulé <strong><em>Kontinuum</em></strong> et un deuxième intitulé <strong><em>Farscape</em></strong> qui devrait sortir au mois de juillet 2008 et qui nous intéresse fortement puisqu’il s’agit d’une collaboration avec <strong>Lisa Gerrard</strong>, la talentueuse et mythique chanteuse de <strong>Dead Can Dance</strong>. Les premiers extraits de cet album sont en écoute sur le myspace du projet :</div><div align="justify"><a href="http://profile.myspace.com/index.cfm?fuseaction=user.viewprofile&friendid=354288328">http://profile.myspace.com/index.cfm?fuseaction=user.viewprofile&friendid=354288328</a><a href="http://profile.myspace.com/index.cfm?fuseaction=user.viewprofile&friendid=354288328"></a></div>Anonymousnoreply@blogger.com21tag:blogger.com,1999:blog-8545574334924393759.post-944971866062297942008-05-10T11:00:00.002+01:002008-12-09T16:43:14.008+01:00Nachtgeschrei "Hoffnungsscheimmer" (Massacre records)<div align="justify"><a href="http://3.bp.blogspot.com/_rvjKkzd5aq4/SCVzM8YgEUI/AAAAAAAAAYY/sUA7XVXw_m0/s1600-h/Nachtgeschrei.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5198688011073622338" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; CURSOR: hand" alt="" src="http://3.bp.blogspot.com/_rvjKkzd5aq4/SCVzM8YgEUI/AAAAAAAAAYY/sUA7XVXw_m0/s200/Nachtgeschrei.jpg" border="0" /></a> Dans le milieu de la musique allemande, rares sont les groupes chantant en allemand qui parviennent à s’exporter tant le chant allemand a mauvaise réputation. Les non germaphones jugent souvent que cette langue n’est pas assez mélodieuse pour le chant. A ce titre, <strong>Rammstein</strong> et <strong>In Extremo</strong> font figure d’exception (et ne parlons pas de <em>Tokio Hotel</em>). Avec un tel nom, <strong>Nachtgeschrei</strong> annihile toutes ses chances de s’exporter et c’est à croire que le titre de l’album <strong><em>Hoffnungsscheimmer</em></strong> a été choisi volontairement pour réserver l’album au public teuton. C’est bien dommage car le groupe possède de nombreuses qualités et son métal médiéval mérite que l’on y prête une oreille attentive. Après la traditionnelle introduction mystique à la cornemuse pour annoncer la couleur de l’album, le groupe allemand impose son style avec « Hoffnungsscheimmer », un son rock ou métal teinté de sonorités médiévales (ou folk à défaut).<br />La voix du chanteur est agréable, rappelant parfois celle du chanteur de <strong>Saltatio Mortis</strong>, et les productions sont soignées. <strong>Nachtgeschrei</strong> ne se cantonne pas à l’utilisation de cornemuses et utilise avec beaucoup de subtilité les whistles (« Lass mich raus »), l’accordéon « Der meister » (moins médiéval certes mais le groupe voyage aussi du côté du folk métal) ou la vieille à roue comme sur « Windstill », le morceau le plus entraînant de l’album. Une réussite absolue et une maîtrise presque surprenante pour un premier album. Ceux qui n’aiment vraiment pas l’allemand pourront toujours se délecter du remarquable instrumental « Wütis ». Quant aux autres, je leur conseille vivement de prêter une oreille attentive à <strong><em>Hoffnungsscheimmer</em></strong> même si je doute que l’album soit facile à trouver (et ne parlons pas de le demander à un vendeur en magasin).</div><div align="right"><em>Gwilbreuf, Mai 2008</em></div><div align="left"><a href="http://www.myspace.com/nachtgeschrei">http://www.myspace.com/nachtgeschrei</a><br /></div>Anonymousnoreply@blogger.com0