
mardi 30 octobre 2007
Helloween "Gambling with the devil' (SPV)

samedi 27 octobre 2007
Compte rendu de "La nuit des fées"


Preuve du grand retard accumulé, le groupe Onze h30 commença à jouer à 18h sur la grande scène. Un show explosif qui montrait toute l’énergie du groupe tourangeau. Un set efficace et un esthétique
travaillé tant au niveau du décor grâce à son immense horloge qui indiquait 11h30 que grâce aux accoutrements des musiciens oscillant entre dandys surréalistes de Orange mécanique et cabinet des bizarreries de l’époque Victorienne.

Après un bref passage de Amadou Sanfo sur la petite scène, ce fut au tour de Riccardo Prencipe (Corde Oblique) de monter sur la grande scène en compagnie de Claudia Florio de Lupercalia et de Sergio Panarella et Alfredo
Notarloberti du groupe Ashram. Une heure de concert de grande qualité, emplie de sensibilité devant un public charmé par la délicieuse voix de Claudia. On regrettera simplement que Riccardo ne joua pas de luth mais peut être est ce impossible sur scène pour des raisons techniques.

Il y eu ensuite une heure de « pause » durant laquelle se succédèrent sur la petite scène François Caspari puis Géraldine du groupe Mediavolo pour un concert de harpe celtique (durant ce créneau horaire, il y avait aussi Collection d’Arnell Andréa à la chapelle Saint Jacques). Ce fut aussi l’occasion de parcourir les nombreux stands placés sous les halles. On trouvait ainsi une cartomancienne, une maquilleuse, un stand pour fabriquer son chapeau elfique, un stand de littérature fantastique et bien évidemment un stand Prikosnovénie où l’on pouvait retrouver tous les albums du label ainsi que des albums en distribution et plein de goodies dont la très belle affiche de la nuit des fées. Ce fut aussi l’occasion de se restaurer grâce à un stand bien fourni qui proposait l’excellente boisson médiévale qu’est l’Hypocras, ainsi que des bières, des thés et ainsi de suite mais surtout une surprenante assiette elfique végétarienne dont la recette est jalousement gardée par les elfes qui étaient venus concocter ce mystérieux plat. Vers 22h, c’est le Duo PinkNRuby qui faisait son apparition pour un concert sincère et épuré qui souffrait néanmoins d’un manque de dynamisme évident. Comparer à la fraîcheur d’un groupe comme Onze h30, une inversion de l’ordre de passage aurait pu résoudre ce problème mais il est vrai que PinkNRuby jouit d’une notoriété dont ne dispose pas encore Onze h30. 

Il fut ensuite l’heure de quitter (provisoirement) les halles en direction de la chapelle St Jacques pour le concert de Ashram. La chapelle fut très vite remplie et les napolitains entamèrent un concert qui restera dans les mémoires. D’une beauté et d’une virtuosité à couper le souffle, Ashram a littéralement enflammé son auditoire qui lui demanda deux rappels et lui offrit deux standings ovations. Entre temps, on eu le droit entre autres à une incroyable démonstration au violon de Alfredo Notarloberti et à un morceau au piano à 6 mains puisque les trois membres du groupe jouèrent en même temps.
Point de répit en cette fin de soirée magique puisqu’il fallait déjà rejoindre les halles pour le dernier concert de la soirée, le groupe brestois Mediavolo. 
Le groupe tout de noir vêtu nous livra un excellent set essentiellement constitué de titres du dernier album A secret sound. Un concert énergique, parfait pour finir cette soirée. Les fées et autres elfes quittèrent alors la magnifique cité de Clisson pour rejoindre la civilisation. Il me reste plus qu’à féliciter le label Prikosnovénie pour l’organisation de cette nuit des fées et souligner que pour une première édition, tout était parfaitement au point. On espère désormais que cette soirée pourra être reconduite et qu’elle deviendra une référence pour tous les amateurs de musique féerique.

Le groupe tout de noir vêtu nous livra un excellent set essentiellement constitué de titres du dernier album A secret sound. Un concert énergique, parfait pour finir cette soirée. Les fées et autres elfes quittèrent alors la magnifique cité de Clisson pour rejoindre la civilisation. Il me reste plus qu’à féliciter le label Prikosnovénie pour l’organisation de cette nuit des fées et souligner que pour une première édition, tout était parfaitement au point. On espère désormais que cette soirée pourra être reconduite et qu’elle deviendra une référence pour tous les amateurs de musique féerique.

Guillaume L'henaff

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jeudi 25 octobre 2007
La nuit des fées (Prikosnovénie)

Le morceau de Mediavolo et Ashram « Shot in the mid-air » est quant à lui magnifique, la voix de Géraldine se mariant à merveille avec la mélancolie du piano de Luigi Rubino (Ashram). Enfin la guitare de Riccardo Prencipe (Corde Oblique) accompagne une dernière fois les voix de Paul et Mihaela (PinkNRuby) « Klara ». Avec ces Fairy sessions qui s’achèvent, c’est notre escapade sur les terres féeriques du pays de Clisson qui s’achève. Un voyage de toute beauté qui perdure grâce à ce coffret qui l’est tout autant. Espérons que le petit peuple saura conseiller au père noël de placer ce coffret de La nuit des fées sous les sapins.
Sortie le 10 décembre.
Les ramoneurs de menhirs "Dañs an diaoul" (FZM/Coop Breizh)

Vous ne trouverez pas de Myspace des ramoneurs de menhirs et pour comprendre pourquoi, c'est ici : http://www.folklorezm.com/bleug/index.php?2007/01/29/64-a-propos-de-myspace
mardi 23 octobre 2007
Saga "10.000 days" (InsideOut/SPV)

lundi 22 octobre 2007
Irfan "Seraphim" (Prikosnovénie)

dimanche 7 octobre 2007
Atreyu "Leads sail paper anchor" (Roadrunner records)

Rock S'cool (SPV)

samedi 6 octobre 2007
Nouveau Dvd de FAUN, Coming soon !!

jeudi 4 octobre 2007
Interview du groupe ARTESIA
Interview intégrale réalisée pour le numéro 12 du magazine KHIMAIRA

La face cachée de Brocéliande
Artesia est un jeune duo composé d’Agathe et de Gaëlle qui a sorti cette année son deuxième album Chants d’Automne chez Prikosnovénie. Un album très réussi qui explore la face sombre de la forêt de Brocéliande. Agathe a répondu à nos questions sur Artesia, le dernier album et ce que représente la célèbre forêt.
Khimaira : Peux tu nous présenter le groupe Artesia ?
Agathe : Bonjour, nous sommes un duo, Gaëlle (violon) et moi-même (synthé, chant) et nous officions dans le style heavenly atmosphérique. Nos titres sont lents et planants, à base de synthé, violon, chœurs, guitare et percussions. On nous rapproche le plus souvent de groupes tels qu’Arcana, Dark Sanctuary ou encore Dargaard et nos thèmes de prédilection sont la Nature et la féerie tels que nous les ressentons au sein de la forêt de Brocéliande où je vis depuis quelques années. J’ai commencé à écrire des morceaux à la fin de l’année 2001 lorsque j’ai eu mon premier synthé. Je ne savais pas si cela allait aboutir à un véritable résultat mais au fur et à mesure que les titres prenaient forme, j’ai pris tout cela plus au sérieux. Le nom d’Artesia était dans mes pensées depuis quelques temps et je l’ai conservé afin de lui donner vraiment vie. J’ai enregistré seule une première démo L’Eveil de l’âme en juin 2003 mais il s’agissait plus d’un premier essai que d’une production aboutie donc je ne l’ai pas distribuée. Quelques mois plus tard, j’ai demandé à Gaëlle de se joindre à moi pour assurer les parties de violon et c’est à ce moment que le groupe a pris une réelle importance pour moi. Un an plus tard, nous avons enregistré une seconde démo, l’Aube Morne, que nous avons distribué cette fois ci et qui nous a permis de nous faire une petite place au sein de la musique heavenly. Lorsque nous avons eu fini d’enregistrer notre premier album Hilvern, nous avons cherché un label et nous avons signé chez prikosnovénie. Notre deuxième album Chants d’Automne est sorti sur ce même label.
K : L’album « Chants d’Automne » est conçu comme un cycle, il démarre par une « invitation » et finit par l’arrivée de l’hiver, ceci est t il voulu ? Que symbolise selon toi le cycle des saisons et particulièrement l’automne ?
A : Bien sûr, les chansons suivent un ordre établi à l’avance. Nous avons voulu mettre en musique le passage de l’automne à l’hiver, tel qu’il pourrait être ressenti par les différentes créatures qui peuplent la forêt. Il est important pour nous d’avoir un thème assez précis lorsque nous écrivons des titres ; les morceaux doivent s’enchaîner logiquement tant musicalement que textuellement. Le cycle des saisons, malgré les troubles dont nous sommes aujourd’hui témoins, est le symbole de l’éternel recommencement, mais également celui du temps qui passe et nous rapproche chaque jour un peu plus de la fin. Il ne faut pas penser que nous avons une vision pessimiste de la vie humaine, mais nous avons conscience de ce mouvement perpétuel contre lequel personne ne peut lutter. L’automne est plus qu’une saison intermédiaire, elle prépare au long sommeil hivernal. C’est une magnifique saison au niveau des couleurs et de l’éclat particulier du paysage, et c’est celle qui, à notre avis, permet de se livrer à l’introspection nécessaire à laquelle doit se livrer chaque homme lorsqu’il sait sa fin proche. Chaque hiver est une petite mort et l’automne son agonie. Il faut profiter de ces moments de calme où tout semble aller plus lentement pour faire le point sur son existence.
K : Où puises tu ton inspiration pour l’écriture des textes ?
A : Nous voulons permettre à nos auditeurs de voyager avec nous dans des lieux féeriques. Lorsque j’écris des textes pour Artesia, j’essaye de traduire les émotions que nous procurent la nature, les paysages sauvages, la féerie. Tout ceci reste abstrait et concis car je veux que chacun puisse imaginer ce qu’il veut lorsqu’il écoute notre musique, et qu’il ne se sente pas prisonnier d’un thème ou d’un contexte. Les textes ne sont pas le plus importants dans Artesia, c’est l’émotion de la musique qui doit dominer. Je ne pense pas être spécialement inspiré par d’autres groupes ou auteurs pour les paroles mais je pense qu’elles sont facilement compréhensibles et cela nous rapproche de notre public.
K : Comment se déroule le processus de composition au sein d’Artesia ?
A : Pour la plupart des morceaux, nous fonctionnons en « différé », c'est-à-dire que nous n’avons pas réellement un travail de groupe : pas de répétitions, pas de concerts et presque pas de travail ensemble. Je commence par trouver la base des morceaux au synthé, puis je travaille dessus quelques mois afin d’y ajouter les autres instruments comme la guitare, les percussions et de poser mes lignes de chant. J’enregistre tout cela à titre d’essai et je l’envoie à Gaëlle sur cd. Elle peut alors commencer à réfléchir à ce qu’elle veut apporter au violon. Une fois qu’elle est au point, nous enregistrons le tout définitivement chez moi. Par contre, pour le morceau « Entrelacs », il a été composé par Gaëlle et ce n’est que par la suite que nous avons ajoutés guitare et percussions. Nous allons sûrement renouveler cette expérience car il est intéressant d’entendre des morceaux variés. Gaëlle et moi ne venons pas du même milieu musical et nos influences respectives donnent de bons résultats.
K : Que représente pour toi la forêt de Brocéliande ? Que dégage ce lieu pour toi ?
A : La forêt de Brocéliande est un lieu que j’affectionne tout particulièrement et que j’ai la chance de pouvoir contempler et parcourir dès qu’il m’en prend l’envie.

K : Quels sont vos goûts en littérature, notamment concernant les légendes arthuriennes ?
A : Nous sommes passionnées par le monde médiéval et sa littérature, d’ailleurs Gaëlle, qui poursuit des études de littérature française, spécialisées en littérature médiévale, vient de terminer un mémoire sur un manuscrit du 14ème siècle composé de contes et légendes populaires (lais, fabliaux, dits miracle). Nous lisons principalement les romans de chevalerie tels que ceux de Chrétien de Troyes et nous avons une préférence pour Perlesvaux, le Roman de Merlin et la Quête du Graal.
K : Quels sont tes influences en matière de musique ?
A : Lorsque nous avons commencé, nous étions surtout influencées par des groupes comme Dark Sanctuary, Dargaard, Arcana dont les ambiances mélancoliques et oniriques parlaient à nos âmes. Aujourd’hui, nous essayons de développer notre propre style et de nous rapprocher plus de la bande originale de film. Nous voulons incorporer plus d’éléments celtiques dans nos morceaux et aller plus loin dans nos concepts. Nous sommes ouvertes à la musique médiévale et peut être intégrerons nous des instruments médiévaux dans de prochaines compositions.
K : Quels sont les projets d’Artesia ?
A : Pour l’instant, nous nous occupons de la promotion de notre nouvel album Chants d’Automne, qui a reçu un très bon accueil pour le moment. Nous allons bientôt commencer à travailler sur le prochain album, une fois que nous serons fixées sur le prochain thème à explorer. Nous voulons également continuer d’associer le plus possible l’image au son en travaillant le plus possible sur notre visuel. Je vous rappelle que vous pouvez écouter des extraits de notre nouvel album sur notre myspace (www.myspace.com/artesia1983).
Propos recueillis par Guillaume L’henaff
lundi 1 octobre 2007
Corde Oblique "Volontà d'Arte" (Prikosnovénie)

OnzeH30 "OnzeH30" (Prikosnovénie)

Ivo Sedlacek "The garden of silence" (Savita music/Prikosnovénie)

Madina Lake "From them, through us, to you" (Roadrunner records)

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