Les relations gréco-turc ne sont pas toujours aussi tendues que l’on veut bien le dire. La preuve avec ce groupe Neverland qui provient d’une rencontre entre la chanteuse grecque Iris Mavraki et le groupe turc de Prog/Power métal Dreamtone. Une rencontre providentielle tant Reversing Time surprend par sa qualité et ses sonorités. Il faut dire que le groupe jouit de plusieurs atouts à commencer par une pochette magnifique, véritable invitation à pénétrer dans ce pays imaginaire où le fantasy métal de nos hôtes est roi. De plus, Neverland dispose d’invités de marque avec la présence notamment de Hansi Kürsch de Blind Guardian, Tom Englund de Evergrey et la participation du Philarmonia Istanbul Orchestra qui permet de donner plus de consistance aux compositions et de donner cette touche onirique si appréciable.
Le groupe a enregistré 12 titres mais seulement 10 figurent sur l’édition de base, il vous faudra acquérir la version limitée pour goûter à l’ensemble du répertoire de Neverland.
Dès les premières notes de « Shooting star », le premier titre de l’album, on comprend que Reversing Time sera une réussite. Une mélodie accrocheuse, un refrain rageur, voici l’alchimie parfaite proposée par nos métalleux turques. Le deuxième morceau « To lose the sun » confirme cette impression et la présence de Hansi Kürsch n’y est pas pour rien, le titre est épique, doté d’un passage orchestral brillant et s’inscrit dans la grande lignée des meilleurs titres de Blind Guardian. Le troisième titre « Mankind is a lie » permet enfin d’entendre la belle voix de Iris Mavraki, une voix très justement perchée et éthérée qui se fond à merveille dans cet opéra métal féerique. Ce morceau se distingue aussi par l’utilisation très judicieuse de quelques instruments ethniques. « Everlasting Tranquility » est l’occasion d’aborder l’inévitable ballade et dans cet exercice Iris s’avère très habile; ce duo voix piano transcendant la plus simple des ballades.
« Reversing time » le titre éponyme commence par un déchaînement de violons sublime, un prélude à un nouveau refrain poignant, la marque de fabrique Neverland en quelque sorte.
Après une première moitié d’album sublime, rien de choquant à ce que la deuxième moitié perde en rythme et en qualité. Iris nous ressort une ballade « Mountain of Judgement », sympathique mais sans surprise avec toujours cette prépondérance du piano. « Mountain of joy » montre les limites vocales du chanteur de Dreamtone qui jusqu’ici ne s’en sortait pas trop mal. Après un insignifiant « World beyond these walls », l’album se clôture sur un excellent instrumental (« Transcending miracle ») qui souligne une fois de plus toute la qualité musicale du groupe. Un dernier morceau enchanté qui sonne comme un triste adieu (présence d’un saxophone !!) aux terres de Neverland… jusqu’aux prochaines aventures.
Le groupe a enregistré 12 titres mais seulement 10 figurent sur l’édition de base, il vous faudra acquérir la version limitée pour goûter à l’ensemble du répertoire de Neverland.
Dès les premières notes de « Shooting star », le premier titre de l’album, on comprend que Reversing Time sera une réussite. Une mélodie accrocheuse, un refrain rageur, voici l’alchimie parfaite proposée par nos métalleux turques. Le deuxième morceau « To lose the sun » confirme cette impression et la présence de Hansi Kürsch n’y est pas pour rien, le titre est épique, doté d’un passage orchestral brillant et s’inscrit dans la grande lignée des meilleurs titres de Blind Guardian. Le troisième titre « Mankind is a lie » permet enfin d’entendre la belle voix de Iris Mavraki, une voix très justement perchée et éthérée qui se fond à merveille dans cet opéra métal féerique. Ce morceau se distingue aussi par l’utilisation très judicieuse de quelques instruments ethniques. « Everlasting Tranquility » est l’occasion d’aborder l’inévitable ballade et dans cet exercice Iris s’avère très habile; ce duo voix piano transcendant la plus simple des ballades.
« Reversing time » le titre éponyme commence par un déchaînement de violons sublime, un prélude à un nouveau refrain poignant, la marque de fabrique Neverland en quelque sorte.
Après une première moitié d’album sublime, rien de choquant à ce que la deuxième moitié perde en rythme et en qualité. Iris nous ressort une ballade « Mountain of Judgement », sympathique mais sans surprise avec toujours cette prépondérance du piano. « Mountain of joy » montre les limites vocales du chanteur de Dreamtone qui jusqu’ici ne s’en sortait pas trop mal. Après un insignifiant « World beyond these walls », l’album se clôture sur un excellent instrumental (« Transcending miracle ») qui souligne une fois de plus toute la qualité musicale du groupe. Un dernier morceau enchanté qui sonne comme un triste adieu (présence d’un saxophone !!) aux terres de Neverland… jusqu’aux prochaines aventures.
Gwilbreuf, Avril 2008