mardi 10 juillet 2007

Dream Theater "Systematic chaos" (Roadrunner records)

Systematic chaos est déjà le neuvième album studio du groupe mythique Dream Theater. Un groupe qui continue à être cantonné comme groupe de métal alors que son répertoire s’étend bien au-delà de ce style de musique tant les compositions sont riches et variés. Dream Theater nous livre une musique progressive lorgnant tantôt du côté du rock progressif et tantôt du côté du métal progressif. C’est un peu comme si Iron Maiden, Marillion, Megadeth et les Pink Floyd s’étaient associés pour faire un disque. Sur Systematic chaos, il n’y a que 8 morceaux mais chaque titre est très long (le plus long morceau fait 16min.38 et 3 titres franchissent la barre des 10 minutes), complexe et avec des variations de sonorités et de rythmes très travaillées. Rarement le « rock métal » aura connu une telle recherche dans la construction des morceaux, on a affaire à de véritables symphonies. Le premier morceau « In the presence of enemies » (divisé en deux parties et dont la partie 2 conclut l’album) démontre l’alchimie qu’opère avec réussite Dream Theater en alternant phase rapide et riffs ravageurs et sonorités plus planantes. Sur la partie 2, on passe par un nombre d’émotions différentes impressionnantes, un final à la hauteur de l’album. « Forsaken » démarre comme un morceau de métal symphonique et finit comme du bon heavy métal avec un refrain accrocheur. « Constant motion » et « The dark eternal night » sont les deux morceaux les plus métal de l’album. Dès « Repentance », on repart vers des atmosphères planantes sorties tout droit de The dark side of the moon des Pink Floyd. Après le surprenant « Prophets of war », « The ministry of lost souls » s’affiche comme la ballade de l’album malgré un milieu de morceau très expérimental. Systematic chaos est un album incroyable qui, de par sa diversité, promet un très grand nombre d’écoutes. A bon entendeur.

Aucun commentaire: