Pour cet album, j'ai écrit 2 chroniques. Une assez académique et une autre où j'ai laissé mon esprit divaguer sur la musique.
Version 1
Le précieux label Cynfeirdd continue d’œuvrer pour nous livrer une musique rare et de qualité. Fidèle à son travail d’artisan, la dernière production du label repose dans un somptueux digipack fait main. Une pochette magnifique ornée de dessins ésotériques de Fernando Goncalves. Cette production, il s’agit du premier disque solo de Paulin Bündgen, un contre ténor de l’école classique qui prend quelques peu ses distances avec son milieu d’origine. Son album s’intitule Etrange septembre et s’inspire du livre éponyme de contes de Laurent Bramardi, un ouvrage malheuresement épuisé. Une œuvre qui mêle donc littérature et musique et qui souligne le coup de cœur de Paulin pour ce conte. En 13 titres, Paulin plonge l’auditeur dans un monde étrange et obscur, vers une histoire qu’il va vous conter. « C’est une histoire du mois de Septembre », une histoire qui se déroule dans un moyen âge psychédélique et fantasmée mais son univers fonctionne à merveille. Tel un troubadour ou un trouvère des temps modernes « Les délivrances de la reine », Paulin utilise le potentiel de sa voix de contre ténor pour nous faire faire ce voyage temporel. La musique est là pour souligné l’étrangeté ou l’ambiance oppressante. A coup de percussions martiales, de sons étranges, de cris de chiens ou d’animaux du malin « On déplia à nouveau les étendards », c’est un univers froid qui nous fait face. Incorporant avec réussite des éléments électroniques au sein de ce monde obscur, Paulin tisse et tire lui-même les ficelles de son univers. Une harpe solitaire « Les rives du fleuve » nous offre un moment de répit alors qu’un chant mélancolique nous dévoile la fin du conte « Face aux vides ». Le livre se referme. Un bel exemple de mariage entre la musique et le conte. Amateur d’ambiances sombres, teintés d’expérimentations sonores, ce disque est pour vous.
Le précieux label Cynfeirdd continue d’œuvrer pour nous livrer une musique rare et de qualité. Fidèle à son travail d’artisan, la dernière production du label repose dans un somptueux digipack fait main. Une pochette magnifique ornée de dessins ésotériques de Fernando Goncalves. Cette production, il s’agit du premier disque solo de Paulin Bündgen, un contre ténor de l’école classique qui prend quelques peu ses distances avec son milieu d’origine. Son album s’intitule Etrange septembre et s’inspire du livre éponyme de contes de Laurent Bramardi, un ouvrage malheuresement épuisé. Une œuvre qui mêle donc littérature et musique et qui souligne le coup de cœur de Paulin pour ce conte. En 13 titres, Paulin plonge l’auditeur dans un monde étrange et obscur, vers une histoire qu’il va vous conter. « C’est une histoire du mois de Septembre », une histoire qui se déroule dans un moyen âge psychédélique et fantasmée mais son univers fonctionne à merveille. Tel un troubadour ou un trouvère des temps modernes « Les délivrances de la reine », Paulin utilise le potentiel de sa voix de contre ténor pour nous faire faire ce voyage temporel. La musique est là pour souligné l’étrangeté ou l’ambiance oppressante. A coup de percussions martiales, de sons étranges, de cris de chiens ou d’animaux du malin « On déplia à nouveau les étendards », c’est un univers froid qui nous fait face. Incorporant avec réussite des éléments électroniques au sein de ce monde obscur, Paulin tisse et tire lui-même les ficelles de son univers. Une harpe solitaire « Les rives du fleuve » nous offre un moment de répit alors qu’un chant mélancolique nous dévoile la fin du conte « Face aux vides ». Le livre se referme. Un bel exemple de mariage entre la musique et le conte. Amateur d’ambiances sombres, teintés d’expérimentations sonores, ce disque est pour vous.
Version 2
Le précieux label Cynfeirdd continue d’œuvrer pour nous livrer une musique rare et de qualité. Cette fois, il s’agit du premier disque solo de Paulin Bündgen, un contre ténor de l’école classique qui prend quelques peu ses distances avec son milieu d’origine. Son album s’intitule Etrange septembre et s’inspire du livre éponyme de contes de Laurent Bramardi, un ouvrage malheuresement épuisé. Une œuvre qui mêle donc littérature et musique et qui souligne le coup de cœur de Paulin pour ce conte. En 13 titres, Paulin plonge l’auditeur dans un monde étrange et obscur, vers une histoire qu’il va vous conter. « C’est une histoire du mois de Septembre », une histoire qui se déroule dans un moyen âge psychédélique mais la cour du roi semble apprécier. « Le palais » est rempli de sons étranges teintés d’électroniques. Soudain la voix d’un trouvère parvient jusqu’à nos oreilles, un bruit court, son nom serait Paulin Bündgen. Sa voix est envoûtante et teintée d’une beauté religieuse. Voyant son succès, le trouvère nous conte « La délivrance de la reine » et « Les baisers du roi ». Un vent froid balaye la salle, l’atmosphère se fait plus glaçante et le chant de Paulin gagne en mélancolie « Triste comme une pierre ». Des percussions martiales envahissent la pièce, les sons de cloches semblent suivre la mélodie, jamais nous n’avions entendu de telles sonorités, une mosaïque de sons étranges parvenaient à nos oreilles, même les chiens s’y mettaient à moins que cela ne soit simplement les cris du malin « On déplia à nouveau les étendards ». Happé par l’incongruité de ce qui se passait, nous n’avions pas vu que Paulin avait disparu. Nous cherchâmes à travers ces dédales de couloirs obscurs et froids qui forment notre château « L’antichambre ». C’est le valet du roi qu’il l’a aperçu le premier, il flottait au dessus de l’épaisse brume qui survolait les marais « La femme des marais ». Plusieurs d’entre nous osèrent s’aventurer dehors « La sentinelle » mais avec cette brume, on ne voyait rien, seulement quelques chuchotements peu rassurant parvenaient à nos oreilles. Nous savions que sa présence était proche, il se remit à chanter « Le somnambule ». Mais qui était cet homme ? Et était il seulement un homme ?
Nous courûmes nous réfugier au château, regagner la quiétude de notre demeure « Les rives du fleuve ». Certains sur les remparts dirent que l’homme s’éloignait du château « Une ronde gracieuse » mais je ne pouvais plus bouger, j’étais terrifiée par cette voix mélancolique qui s’éloignait « Face aux vides ».
Nous n’avons plus jamais entendu parler de cet homme et la plupart au château font mine d’avoir oublier cette journée mais en réalité personne n’a oublié la venue du trouvère Paulin Bündgen.
Le précieux label Cynfeirdd continue d’œuvrer pour nous livrer une musique rare et de qualité. Cette fois, il s’agit du premier disque solo de Paulin Bündgen, un contre ténor de l’école classique qui prend quelques peu ses distances avec son milieu d’origine. Son album s’intitule Etrange septembre et s’inspire du livre éponyme de contes de Laurent Bramardi, un ouvrage malheuresement épuisé. Une œuvre qui mêle donc littérature et musique et qui souligne le coup de cœur de Paulin pour ce conte. En 13 titres, Paulin plonge l’auditeur dans un monde étrange et obscur, vers une histoire qu’il va vous conter. « C’est une histoire du mois de Septembre », une histoire qui se déroule dans un moyen âge psychédélique mais la cour du roi semble apprécier. « Le palais » est rempli de sons étranges teintés d’électroniques. Soudain la voix d’un trouvère parvient jusqu’à nos oreilles, un bruit court, son nom serait Paulin Bündgen. Sa voix est envoûtante et teintée d’une beauté religieuse. Voyant son succès, le trouvère nous conte « La délivrance de la reine » et « Les baisers du roi ». Un vent froid balaye la salle, l’atmosphère se fait plus glaçante et le chant de Paulin gagne en mélancolie « Triste comme une pierre ». Des percussions martiales envahissent la pièce, les sons de cloches semblent suivre la mélodie, jamais nous n’avions entendu de telles sonorités, une mosaïque de sons étranges parvenaient à nos oreilles, même les chiens s’y mettaient à moins que cela ne soit simplement les cris du malin « On déplia à nouveau les étendards ». Happé par l’incongruité de ce qui se passait, nous n’avions pas vu que Paulin avait disparu. Nous cherchâmes à travers ces dédales de couloirs obscurs et froids qui forment notre château « L’antichambre ». C’est le valet du roi qu’il l’a aperçu le premier, il flottait au dessus de l’épaisse brume qui survolait les marais « La femme des marais ». Plusieurs d’entre nous osèrent s’aventurer dehors « La sentinelle » mais avec cette brume, on ne voyait rien, seulement quelques chuchotements peu rassurant parvenaient à nos oreilles. Nous savions que sa présence était proche, il se remit à chanter « Le somnambule ». Mais qui était cet homme ? Et était il seulement un homme ?
Nous courûmes nous réfugier au château, regagner la quiétude de notre demeure « Les rives du fleuve ». Certains sur les remparts dirent que l’homme s’éloignait du château « Une ronde gracieuse » mais je ne pouvais plus bouger, j’étais terrifiée par cette voix mélancolique qui s’éloignait « Face aux vides ».
Nous n’avons plus jamais entendu parler de cet homme et la plupart au château font mine d’avoir oublier cette journée mais en réalité personne n’a oublié la venue du trouvère Paulin Bündgen.
2 commentaires:
merci, merci pour ces deux belles chroniques... je suis très touch&é si ce disque a pu vous inspirer.
Est-il possible de mettre quelques extraits de cette critique sur mon site internent ? www.ensemble-celadon.com
Paulin Bündgen
Bonjour Paulin,
Oui effectivement ce disque m'a beaucoup touché, ça serait avec plaisir de voir figurer des extraits de ma chronique sur votre site.
Encore bravo pour cette album.
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