Pour son quatrième album, la moitié de Dead Can Dance, à savoir Lisa Gerrard, nous livre un opus sublime, très intimiste. Intitulé The silver tree, Lisa nous étale sa merveilleuse et puissante voix qui fait partie avec celle de Loreena McKennitt, quoique dans un style différent, des plus belle voix de la scène féerique. L’album commence par un chant mélancolique magistral intitulé « In exile » qui ne manquera pas de faire songer à la bande originale du film Gladiator à laquelle Lisa a collaboré avec Hans Zimmer. Le ton se fait ensuite plus martial et plus flou « Shadow hunter ». On devine que Lisa Gerrard va se diriger vers des sentiers plus expérimentaux que d’habitude. Sur « Come tenderness », l’atmosphère se fait plus religieuse avec l’utilisation de nappes planantes pour accompagner la voix de l’australienne. Lisa nous délivre une féerie contemplative « The sea whisperer » par moment mais sait nous faire chavirer vers un monde épuré où le silence joue son rôle « Mirror medusa ». On entame alors une chute vers le néant, une dérive vers une quête intérieure. Le son se fera parfois surprenant comme sur « Space weaver » et ses accents trip hop ou « Towards the tower », un long morceau (10 minutes 22), très expérimental dans sa composition. La fin de l’album est mélancolique « Devotion » puis « The valley of the moon » sonne comme un chant d’adieu qui, espérons l’est, n’en est pas un. En 13 titres, Lisa Gerrard nous démontre qu’elle n’a rien perdu de sa superbe et qu’elle peut encore livrer de fabuleux moments d’émotions.
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1 commentaire:
superbe album en effet.
j'avais décroché depuis l'époque dead can dance, mais là quelle claque, certains titres comme in exile ou devotion entre autres sont absolumment magnifiques.
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