Dans le milieu de la musique allemande, rares sont les groupes chantant en allemand qui parviennent à s’exporter tant le chant allemand a mauvaise réputation. Les non germaphones jugent souvent que cette langue n’est pas assez mélodieuse pour le chant. A ce titre, Rammstein et In Extremo font figure d’exception (et ne parlons pas de Tokio Hotel). Avec un tel nom, Nachtgeschrei annihile toutes ses chances de s’exporter et c’est à croire que le titre de l’album Hoffnungsscheimmer a été choisi volontairement pour réserver l’album au public teuton. C’est bien dommage car le groupe possède de nombreuses qualités et son métal médiéval mérite que l’on y prête une oreille attentive. Après la traditionnelle introduction mystique à la cornemuse pour annoncer la couleur de l’album, le groupe allemand impose son style avec « Hoffnungsscheimmer », un son rock ou métal teinté de sonorités médiévales (ou folk à défaut).
La voix du chanteur est agréable, rappelant parfois celle du chanteur de Saltatio Mortis, et les productions sont soignées. Nachtgeschrei ne se cantonne pas à l’utilisation de cornemuses et utilise avec beaucoup de subtilité les whistles (« Lass mich raus »), l’accordéon « Der meister » (moins médiéval certes mais le groupe voyage aussi du côté du folk métal) ou la vieille à roue comme sur « Windstill », le morceau le plus entraînant de l’album. Une réussite absolue et une maîtrise presque surprenante pour un premier album. Ceux qui n’aiment vraiment pas l’allemand pourront toujours se délecter du remarquable instrumental « Wütis ». Quant aux autres, je leur conseille vivement de prêter une oreille attentive à Hoffnungsscheimmer même si je doute que l’album soit facile à trouver (et ne parlons pas de le demander à un vendeur en magasin).
La voix du chanteur est agréable, rappelant parfois celle du chanteur de Saltatio Mortis, et les productions sont soignées. Nachtgeschrei ne se cantonne pas à l’utilisation de cornemuses et utilise avec beaucoup de subtilité les whistles (« Lass mich raus »), l’accordéon « Der meister » (moins médiéval certes mais le groupe voyage aussi du côté du folk métal) ou la vieille à roue comme sur « Windstill », le morceau le plus entraînant de l’album. Une réussite absolue et une maîtrise presque surprenante pour un premier album. Ceux qui n’aiment vraiment pas l’allemand pourront toujours se délecter du remarquable instrumental « Wütis ». Quant aux autres, je leur conseille vivement de prêter une oreille attentive à Hoffnungsscheimmer même si je doute que l’album soit facile à trouver (et ne parlons pas de le demander à un vendeur en magasin).
Gwilbreuf, Mai 2008
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