Underground wobble (Oscillations souterraines en français) est le cinquième album du quintet lyonnais High Tone. Il faut ajouter à cette discographie, les nombreuses collaborations du groupe avec d’autres artistes tels que Kaly live dub, Wang Leï ou encore Zenzile. Sur Underground wobble, le groupe lyonnais continue, avec une bonne base de « Digidub », d’explorer de nombreux univers musicaux. La force de High Tone reposant sur cette recherche d’abstraction, sorte de graal musical diffusant des effluves d’onirisme. Ce nouvel album comprend 15 morceaux, ce qui est beaucoup et constitue 80 minutes de musique. Pris dans sa globalité, l’album dégage une unité et un ensemble cohérent. Pourtant, chaque morceau dégage une émotion et une sensibilité particulière, que ce soit la mélancolie de « Glowing fire », l’exotisme oriental de « Day break leaving » ou les accents très western de « Do not panic » où l’ombre de Ennio Morricone plane. L’architecture sonore de High Tone utilise à profusion les scratchs et les samples de dialogues de films. Une architecture savamment pensée sur laquelle vient se greffer de nombreuses improvisations afin de donner cette impression de chaos musical entêtant « Freakency ». High Tone, continue d’étonner et de détonner, parvenant en permanence à se renouveler sans trahir sa vision de la musique.
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