Troisième album des roumains de Magica qui avec Hereafter nous livre un très bon album de métal symphonique dont le seul défaut serait de perdre un peu d’intensité à la fin. La pochette, magnifique, fournit une bonne entrée en matière vers l’univers féerique de Magica. La voix de la chanteuse Ana Mladinovici est somptueuse et ne souffre pas de la comparaison avec une Tarja Turunen (ex-Nightwish) ou une Sharon Den Adel (Within Temptation). La musique des roumains n’est pas en reste puisque les compositions s’avèrent très mélodiques comme sur le morceau « All waters have the colour of drowning » et sa partie au piano de toute beauté assortie du chant d’Ana empreint de mélancolie. Plusieurs titres développent une orchestration épique magnifique, c’est le cas de « Turn to stone » et surtout de « No matter what », un titre somptueux tant dans son instrumentation que dans les sonorités développées. Magica sait aussi faire monter la tension chez l’auditeur comme sur le titre « Entangled » qui met près de 2 minutes avant de s’élancer. L’alchimie entre les compositions du groupe roumain et la voix d’Ana fonctionne à merveille et nous offre des titres accrocheurs où les refrains touchent directement l’auditeur (« Weight of the world »). Avec Hereafter, Magica signe son entrée dans la cour des grands groupes du métal symphonique.
mercredi 5 décembre 2007
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