Peut-être que son mini cd A winter garden : five songs for the season lui avait laissé un goût inachevé, toujours est-il que Loreena McKennitt a décidé de repartir de ces 5 titres pour son nouvel album A Midwinter Night’s dream. L’artiste canadienne interprète 8 nouveaux morceaux pour compléter son ode à la saison hivernale, ce qui porte le nombre total de titres à 13 (élémentaire).
Après les ambiances chaleureuses de Ancient Muse et des précédents albums qui célébraient les périples des celtes en Asie mineure et orientale, Loreena McKennitt revient ici à une tradition très anglo-saxonne avec cet album célébrant Noël et la saison hivernale. A ce titre, l’illustration de la pochette, par ses tons, s’inscrit elle aussi dans l’imagerie anglo-saxonne.
Parmi les 5 titres déjà connus, nous soulignerons le fabuleux « God Rest Ye Merry, Gentlemen » dans une extraordinaire version (Abdelli version) aux touches orientales de 7 minutes 20, un régal. Pour le reste, A Midwinter Night’s Dream s’aventure sur quelques sentiers nouveaux. Loreena délaisse un temps la langue de Shakespeare avec un chant en latin (« Emmanuel ») et surtout un texte chanté en ancien français de toute beauté (« Noël Nouvelet »). Un titre très médiéval qui conjugue l’imaginaire du noël moyenâgeux et le style de Loreena. Quelques instrumentaux viendront aussi accompagner les fêtes de fin d’année. C’est le cas de« The holly & the ivy », un morceau traditionnel qui n’est pas sans évoquer le folklore du centre de la France. Un titre qui dénote un peu au milieu de cet album. « Breton Carol » est un joli instrumental, un peu mélancolique qui tranche franchement avec le titre « Gloucestershire Wassail » sorte de stéréotype du chant de noël, un chant plein d’allégresse et de communion.
Il se dégage de cet album une vraie féerie de noël et l’on aimerait l’écouter au coin du feu près d’un immense sapin en regardant par la fenêtre la bise hivernale envelopper les enfants qui jouent avec les premières neiges. Enfin, tout ceci reste bien sûr propre à l’imaginaire qui flotte autour de Noël puisque hormis certaines zones montagneuses, il ne neige que très rarement durant cette période.
Après le long mutisme qui s’est opéré entre 1999 et 2006, Loreena McKennitt est bien de retour et en deux albums et un live elle a pu démontrer que son talent n’avait pas pris une ride et A Midwinter Night’s Dream n’est qu’un disque de plus parmi l’excellente discographie de l’artiste canadienne. Enfin, même si cela vous parait encore très loin, il est quand même difficile de ne pas finir cette chronique par un : « Merry Christmas and Happy New Year / Nedeleg Laouenn ha Bloavezh Mat ».
Après les ambiances chaleureuses de Ancient Muse et des précédents albums qui célébraient les périples des celtes en Asie mineure et orientale, Loreena McKennitt revient ici à une tradition très anglo-saxonne avec cet album célébrant Noël et la saison hivernale. A ce titre, l’illustration de la pochette, par ses tons, s’inscrit elle aussi dans l’imagerie anglo-saxonne.
Parmi les 5 titres déjà connus, nous soulignerons le fabuleux « God Rest Ye Merry, Gentlemen » dans une extraordinaire version (Abdelli version) aux touches orientales de 7 minutes 20, un régal. Pour le reste, A Midwinter Night’s Dream s’aventure sur quelques sentiers nouveaux. Loreena délaisse un temps la langue de Shakespeare avec un chant en latin (« Emmanuel ») et surtout un texte chanté en ancien français de toute beauté (« Noël Nouvelet »). Un titre très médiéval qui conjugue l’imaginaire du noël moyenâgeux et le style de Loreena. Quelques instrumentaux viendront aussi accompagner les fêtes de fin d’année. C’est le cas de« The holly & the ivy », un morceau traditionnel qui n’est pas sans évoquer le folklore du centre de la France. Un titre qui dénote un peu au milieu de cet album. « Breton Carol » est un joli instrumental, un peu mélancolique qui tranche franchement avec le titre « Gloucestershire Wassail » sorte de stéréotype du chant de noël, un chant plein d’allégresse et de communion.
Il se dégage de cet album une vraie féerie de noël et l’on aimerait l’écouter au coin du feu près d’un immense sapin en regardant par la fenêtre la bise hivernale envelopper les enfants qui jouent avec les premières neiges. Enfin, tout ceci reste bien sûr propre à l’imaginaire qui flotte autour de Noël puisque hormis certaines zones montagneuses, il ne neige que très rarement durant cette période.
Après le long mutisme qui s’est opéré entre 1999 et 2006, Loreena McKennitt est bien de retour et en deux albums et un live elle a pu démontrer que son talent n’avait pas pris une ride et A Midwinter Night’s Dream n’est qu’un disque de plus parmi l’excellente discographie de l’artiste canadienne. Enfin, même si cela vous parait encore très loin, il est quand même difficile de ne pas finir cette chronique par un : « Merry Christmas and Happy New Year / Nedeleg Laouenn ha Bloavezh Mat ».
Gwilbreuf, Novembre 2008
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