Von Magnet est un collectif français qui sort avec Ni prédateur ni proie son onzième album. Déjà 23 ans que ce collectif multi disciplinaire brave les frontières pour développer une philosophie musicale hautement réfléchie et quasi mystique. Ce nouvel album est l’occasion d’une plongé en terre palestinienne pour délivrer un message de paix et de fraternité, illustré par une pochette magnifique où une main peinte en noir serre une main blanche mais aussi par un titre Ni prédateur ni proie qui cristallise les rêves d’un peuple.
Longtemps étiqueté « electro-flamenco », force est de constater que le groupe s’est éloigné du flamenco pour des sonorités du Moyen-Orient prises dans l’étau entre tradition arabe et tradition hébraïque. Par ce parallèle entre électro et musique orientale, on pourrait voir surgir la filiation avec les nantais de Orange Blossom mais la comparaison s’arrête là. Von Magnet est un groupe plus hétéroclite orchestrant de savants grands écarts entre plusieurs sources d’inspirations. De plus, leur musique vire parfois à l’expérimental quand le groupe n’hésite pas à produire un titre quasi-silencieux (« Bare hands ») ou des morceaux abstraits (« Splinter of glass »). Von Magnet évolue dans un univers polyglotte, entrecoupé de nombreux dialogues cinématographiques. Les quelques phrases compréhensibles sont plutôt troublantes (« Mon corps tressaille, c’est mon âme qui jouit » dans « Growing vs. Fading »).
Mais au milieu de ce chaos post industriel avec ses envolées musicales angoissantes surgit comme un rayon de lumière la chaleur de la musique orientale majestueusement mise en valeur par ses percussions (« Mostar angels »). Sûrement déroutant, il faudra peut-être plusieurs écoutes à l’auditeur pour apprécier ce nouvel opus de Von Magnet.
Il y a de la folie et du rêve chez ce groupe, une folie saine mais néanmoins tourmentée qui guidera l’auditeur dans les méandres de terres orientales non apprivoisées.
Longtemps étiqueté « electro-flamenco », force est de constater que le groupe s’est éloigné du flamenco pour des sonorités du Moyen-Orient prises dans l’étau entre tradition arabe et tradition hébraïque. Par ce parallèle entre électro et musique orientale, on pourrait voir surgir la filiation avec les nantais de Orange Blossom mais la comparaison s’arrête là. Von Magnet est un groupe plus hétéroclite orchestrant de savants grands écarts entre plusieurs sources d’inspirations. De plus, leur musique vire parfois à l’expérimental quand le groupe n’hésite pas à produire un titre quasi-silencieux (« Bare hands ») ou des morceaux abstraits (« Splinter of glass »). Von Magnet évolue dans un univers polyglotte, entrecoupé de nombreux dialogues cinématographiques. Les quelques phrases compréhensibles sont plutôt troublantes (« Mon corps tressaille, c’est mon âme qui jouit » dans « Growing vs. Fading »).
Mais au milieu de ce chaos post industriel avec ses envolées musicales angoissantes surgit comme un rayon de lumière la chaleur de la musique orientale majestueusement mise en valeur par ses percussions (« Mostar angels »). Sûrement déroutant, il faudra peut-être plusieurs écoutes à l’auditeur pour apprécier ce nouvel opus de Von Magnet.
Il y a de la folie et du rêve chez ce groupe, une folie saine mais néanmoins tourmentée qui guidera l’auditeur dans les méandres de terres orientales non apprivoisées.
Gwilbreuf, Novembre 2008
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