Après la formidable trilogie Elvenmusic qui nous fit voyager au sein de la Terre du milieu à travers les poèmes de Tolkien (Elvenmusic 1&2) et qui s’achevait en toute beauté avec un album écrit en « Laoris » une langue elfique écrite pour l’occasion (Elvenmusic3), l’excellent label prikosnovénie nous offre l’occasion de découvrir le premier album, datant de 1996, de l’ensemble néo classique russe.
Nous découvrons ainsi les balbutiements d’un style à part qui fait désormais les délices de nos moments de rêveries. Le style est ici plus incisif, quasi psychédélique et expérimental sur certains titres (« Open », « The last morning », « Afterlife ») avec une approche plus sombre. Les mélodies nous emmènent dans une féerie moins contemplative, une féerie manichéenne (« Pause ») où les rares mélodies joyeuses luttent contre le désespoir et la mélancolie. Ainsi, on ressent pleinement l’ambiance oppressante de la forêt sur le titre « Forest ». L’écriture est plus tourmentée (« Mirror »), elle est même parfois nihiliste (« Anticipation of nothing », « Werter’s second hell ») voire lovecraftienne (« Smoke over city »).
L’utilisation de la langue russe est une agréable surprise, les accents slaves conférant un exotisme qui renforce le sentiment onirique. Similitude de langue aidant, on pense parfois à leurs collègues ukrainiens de fleur en écoutant cet album.
Certes, ce premier album de Caprice n’est pas leur meilleur mais tous les amateurs du groupe moscovite prendront un réel plaisir à découvrir les débuts du groupe et à deviner derrière certains passages, les prémices d’un style hors du commun (notamment sur l’Interlude et sur « Waltz » qui est un poème de Tolkien) que Caprice maîtrise désormais parfaitement.
Nous découvrons ainsi les balbutiements d’un style à part qui fait désormais les délices de nos moments de rêveries. Le style est ici plus incisif, quasi psychédélique et expérimental sur certains titres (« Open », « The last morning », « Afterlife ») avec une approche plus sombre. Les mélodies nous emmènent dans une féerie moins contemplative, une féerie manichéenne (« Pause ») où les rares mélodies joyeuses luttent contre le désespoir et la mélancolie. Ainsi, on ressent pleinement l’ambiance oppressante de la forêt sur le titre « Forest ». L’écriture est plus tourmentée (« Mirror »), elle est même parfois nihiliste (« Anticipation of nothing », « Werter’s second hell ») voire lovecraftienne (« Smoke over city »).
L’utilisation de la langue russe est une agréable surprise, les accents slaves conférant un exotisme qui renforce le sentiment onirique. Similitude de langue aidant, on pense parfois à leurs collègues ukrainiens de fleur en écoutant cet album.
Certes, ce premier album de Caprice n’est pas leur meilleur mais tous les amateurs du groupe moscovite prendront un réel plaisir à découvrir les débuts du groupe et à deviner derrière certains passages, les prémices d’un style hors du commun (notamment sur l’Interlude et sur « Waltz » qui est un poème de Tolkien) que Caprice maîtrise désormais parfaitement.
1 commentaire:
Superbe article, très bien écrit. On sent le passionné.
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