Pour ce nouvel album, Rajna s’est orienté vers une sorte de Gothic pop éthéré délaissant ainsi une part de son inspiration ethnique en provenance des 4 quatre coins du monde. La production se veut plus moderne avec des musiques atmosphériques parfois aux limites de l’abstraction, incluant sur certains morceaux une touche électronique discrète. Rajna ne renonce pas pour autant à ses incursions ethniques et de nombreux instruments traditionnels sont distillés au long de l’album où percussions et flûtes s’harmonisent avec les nappes synthétiques (« Antalaya », « Colours of love », « Lost memories »). La voix de Jeanne Lefebvre est toujours aussi sublime et l’on est prêt à se perdre avec elle dans les méandres de l’enfance sur le poignant « When I was a Child… », sa voix suffirait presque pour cette visite du monde des rêves. Sur l’incantatoire « Lost memories », sa puissance vocale explose dans un déchaînement de mysticité. Rajna réussit son virage musical, parvenant à dégager une hétérogénéité des musiques avec toutefois une certaine mélancolie qui prédomine. Mais la réussite du mariage entre cette musique ethno émotionnelle et des sonorités moderne nous confirme que la longévité de Rajna sur la scène féerique n’est pas un hasard.
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1 commentaire:
J'apprend grace à toi le mot éthéré qui est un très joli mot ;)
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