Attention chef d’œuvre. Le quatrième album de Corde Oblique se nomme Volontà d’Arte et atteint une sensibilité rarement égalée dans la musique. Plus qu’un groupe, Corde Oblique est la réunion d’artistes autour d’un homme, Riccardo Prencipe, compositeur et guitariste de génie. On retrouvera notamment Catarina Raposo de Dwelling, Claudia Florio de Lupercalia et les musiciens d’Ashram pour n’en citer que quelques uns. Une union entre des voix sublimes et des musiciens talentueux pour nous offrir 13 titres de grandes qualités. Alternant entre romantisme napolitain (« Casa hirta ») et inspirations médiévales faisant parfois songer à Francesco Banchini (« Amphiteatrum puteolanum », « Piazza Armerina »), la musique s’écoule paisiblement. La mélancolie flotte souvent sur Volontà d’Arte que ce soit à travers les voix napolitaines (« My harbour » et le sublime « Cuma ») ou à travers les ambiances néo-classiques au piano (« Before Utrecht », « La pioggia sui tasti »). On notera aussi une (curieuse) reprise de Sepultura avec le titre « Kaiowas » qui est le nom d’une tribu brésilienne, un instrumental très réussi qui montre tout le talent de Riccardo à s’approprier un univers qui n’est pas le sien. Voix napolitaines à faire frémir, un Riccardo Prencipe qui montre sa grande maîtrise du luth et de la guitare classique, le tout soutenu par un piano fantomatique et un énigmatique violon, Volontà d’Arte s’impose déjà comme un classique.
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