samedi 12 janvier 2008

Session de rattrapage

Il y a parfois des albums que l’on reçoit et pour lesquels on ne trouve pas le temps d’écrire une chronique voir tout simplement de les écouter. Soit par manque de temps, soit à cause d’une qualité médiocre qui ne donne pas envie de se lancer dans l’écriture. Voici donc une petite session de rattrapage pour 3 albums de métal qui sont passés entre les mailles du filet en 2007. Nous commencerons par le meilleur album du lot, à savoir Symphony X avec son Paradise Lost qui est sorti en juin 2007 sur le label Inside Out. Ensuite nous nous intéresserons aux finlandais de Soulgrind et leur album Pakana paru chez Holy records. Enfin, pour clore cette session, nous chroniquerons le premier album de Engel qui regroupe plusieurs « noms » de la scène métal et qui est paru chez SPV.
Paradise lost (Inside Out) est le huitième album du groupe américain Symphony X. L’introduction « Oculus ex Inferni » est somptueuse et ne tremble pas de la comparaison avec le « O fortuna » de Carl Orff tant elle développe des tonalités grandioses et épiques combinés à des accents wagnériens impeccables. D’ailleurs la même recette sera appliquée au long titre final « Revelation », une bien belle façon d’ouvrir et de conclure cet album de 10 titres. Entre temps, on aura le droit à de longs morceaux de métal progressif lorgnant plus que d’habitude sur le power métal. On retrouvera de longs passages instrumentaux souvent énervés mais parfois très acoustique et calme. Le deuxième titre « Set the world on fire » se démarque par sa puissance et par son refrain accrocheur, sûrement le meilleur morceau de l’album. Les fans devraient s’y retrouver mais il est vrai que l’on a connu mieux chez Symphony X, leur meilleur album restant l’indétronable The divine wings of tragedy.
Soulgrind porte la ravissante étiquette « Pagan melodic dark », une étiquette qui d’habitude suscite un grand intérêt de ma part. Pourtant, Pakana (Holy records) se révèle sans originalité et ne surprend que rarement. Même la ballade « Frost shines blue » est plate. On pourra tout de même mettre en avant la belle voix de Miss W. lilith qui parvient à égayer de nombreux morceaux car la voix death du chanteur est pompeuse et fait dans la démesure jusqu’à atteindre un niveau franchement ridicule. En revanche, quand Soulgrind cherche à donner un côté plus heavy à ses compositions, c’est tout de suite franchement mieux et ces dernières gagnent en intensité. La plupart des titres sont seulement sauvés par des refrains accrocheurs, le titre « Pakana » en est le meilleur exemple. Bref, un album à vite oublier.
Absolute design (SPV) est le premier album de Engel, mais n’allez pas croire que ce sont des novices puisque dans la line up du groupe on retrouve que des ex-membres de groupes plus ou moins connus. En revanche, à l’écoute de l’album on peut allégrement croire qu’il s’agit de novices tant la musique sonne creux. Engel recherche son style sans jamais vraiment l’appréhender, le côté hésitant se faisant toujours plus ou moins ressentir. Certes, certains morceaux sont bons voir très bon (quoi que ?) mais franchement à quoi bon parler d’un album aussi mauvais…


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