Underworld est le quatrième album des grecs de ChaoStar. Un album sortit comme les trois précédents sur le label français Holy records. ChaoStar est un side project du groupe de métal Septic Flesh qui après avoir sorti en septembre 1998 un single d’inédits orienté vers les musiques classiques décida de créer le groupe ChaoStar afin de laisser libre cours à son imagination débordante. Le résultat est saisissant et démontre l’incroyable capacité qu’ont certains métalleux à sortir des clivages et des frontières musicales pour nous livrer des musiques incroyablement riches et travaillées. En effet, la musique proposée par les grecs est d’inspiration classique mais est recouverte d’un voile ténébreux. L’orchestration se veut volontairement grandiloquente et sombre créant une atmosphère souvent lourde, magnifiquement contrebalancée par les sublimes voix féminines chargées d’émotions.
Underworld propose logiquement la trilogie « Underworld » pour la première fois compilée, complétée par 3 titres rares et 4 nouveaux morceaux. La trilogie « Underworld » est une excellente introduction à l’univers musical de ChaoStar. L’architecture musicale laissant une place de choix à la démence et à la folie, on imagine parfaitement la musique des grecs soutenir l’ambiance oppressante d’un jeu vidéo ou d’un film.
Les sept morceaux suivants laisseront entrevoir différentes facettes du groupe. « Tartarus » respire la musique épique avec ses moments de bravoure et ses envolés musicales. « Elegy » et son piano fantomatique où un chant funéraire vient parachever cette descente aux enfers. « As hope » propose un manichéisme subtil avec ses psaumes en latin entrecoupés par de brefs moments de musique extrême. Preuve de la fusion des genres et des influences classiques de cet album, le morceau « Adagio » qui est une reprise d’une musique du compositeur italien Tomaso Albinoni sur laquelle vient se greffer un texte de Charles Baudelaire extrait du « cultissime » recueil Les fleurs du mal. Enfin, « The trip is not so long » propose un final enjoué aux accents folks très prononcés.
Underworld est une œuvre orchestrale et théâtrale véritablement envoûtante, un album qui se révèle d’une incroyable richesse et complexité, laissant entrevoir de nombreuses écoutes avant de percer tous les mystères de cette œuvre ésotérique.
http://www.myspace.com/chaostarofficial
Underworld propose logiquement la trilogie « Underworld » pour la première fois compilée, complétée par 3 titres rares et 4 nouveaux morceaux. La trilogie « Underworld » est une excellente introduction à l’univers musical de ChaoStar. L’architecture musicale laissant une place de choix à la démence et à la folie, on imagine parfaitement la musique des grecs soutenir l’ambiance oppressante d’un jeu vidéo ou d’un film.
Les sept morceaux suivants laisseront entrevoir différentes facettes du groupe. « Tartarus » respire la musique épique avec ses moments de bravoure et ses envolés musicales. « Elegy » et son piano fantomatique où un chant funéraire vient parachever cette descente aux enfers. « As hope » propose un manichéisme subtil avec ses psaumes en latin entrecoupés par de brefs moments de musique extrême. Preuve de la fusion des genres et des influences classiques de cet album, le morceau « Adagio » qui est une reprise d’une musique du compositeur italien Tomaso Albinoni sur laquelle vient se greffer un texte de Charles Baudelaire extrait du « cultissime » recueil Les fleurs du mal. Enfin, « The trip is not so long » propose un final enjoué aux accents folks très prononcés.
Underworld est une œuvre orchestrale et théâtrale véritablement envoûtante, un album qui se révèle d’une incroyable richesse et complexité, laissant entrevoir de nombreuses écoutes avant de percer tous les mystères de cette œuvre ésotérique.
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