Mike Oldfield est de retour et cette fois ci, il ne devrait pas décevoir son public. Finalement sortie dans une quasi indifférence générale, Music of the Spheres a pourtant toutes les qualités pour réconcilier Mike avec son public. En effet, après des années de médiocrité, seuls quelques irréductibles attendaient Music of the Spheres avec impatience. Preuve de cette disgrâce, l’album était vendue en France avec un autocollant « Par le compositeur de Tubular Bells », c'est-à-dire son premier album sorti en 1973 ! Il est vrai que l’époque bénite du vinyle et des premiers albums semble loin et ce n’est pas Tres Lunas (2002) et Light & Shade sorti en 2005 qui aurait laissé augurer d’un quelconque espoir. Et pourtant…
Et pourtant sur la forme rien ne change, la pochette de l’album est assez moche ou disons qu’elle aurait été très belle à la fin des années 80. Mais musicalement, fini les expérimentations électroniques, Mike Oldfield revient aux fondamentaux. Tout d’abord, il inscrit sa musique dans une vraie réflexion autour d’une théorie très ancienne appelée Musica Universalis qui dit que le soleil, la lune, les étoiles et chaque corps céleste possède sa propre musique mais que l’oreille ne peut les entendre. Mike s’est interrogé sur ce que pourrait donner ce son et Music of the Spheres est le fruit de ce projet ambitieux. La structure aussi revient à un classique découpage en 2 parties mais chacune d’elle comprend 7 morceaux.
Le premier morceau « Harbinger » est très représentatif de la nouvelle direction prise par Mike Oldfield, une musique symphonique de qualité qui prend toute sa dimension grâce à un imposant orchestre, le Sinfonia Sfera Orchestra. L’orchestration prend tous son sens dans les nombreuses thématiques de l’album, tour à tour épiques (« The tempest », « Empyrean »), grandioses, grandiloquentes ou éthérées (« Silhouette »). On semble percevoir des incursions fantomatiques de Tubular Bells au détour de certains morceaux (« Musica Universalis »). De plus, la présence des chœurs souligne à merveille l’émotion de la musique (« Aurora »). Ces combinaisons donnent parfois l’impression d’être en présence d’une bande originale de film, mais après tout, il s’agit simplement de la bande originale de la vie, des corps célestes et des sphères. Une musique qui se veut par essence intemporelle et il sera très intéressant de voir comment cet album résiste à l’épreuve du temps. En revanche, on regrettera que le multi instrumentiste britannique ne se cantonne ici qu’à l’utilisation de la guitare classique.
Si vous avez aimé le Mike Oldfield des débuts, vous ne pourrez qu’être enthousiasmés par cet album qui ravivera à votre souvenir, ceteris paribus, la prestigieuse période des années 70.
http://www.mikeoldfield.com/ (le site officiel)Et pourtant sur la forme rien ne change, la pochette de l’album est assez moche ou disons qu’elle aurait été très belle à la fin des années 80. Mais musicalement, fini les expérimentations électroniques, Mike Oldfield revient aux fondamentaux. Tout d’abord, il inscrit sa musique dans une vraie réflexion autour d’une théorie très ancienne appelée Musica Universalis qui dit que le soleil, la lune, les étoiles et chaque corps céleste possède sa propre musique mais que l’oreille ne peut les entendre. Mike s’est interrogé sur ce que pourrait donner ce son et Music of the Spheres est le fruit de ce projet ambitieux. La structure aussi revient à un classique découpage en 2 parties mais chacune d’elle comprend 7 morceaux.
Le premier morceau « Harbinger » est très représentatif de la nouvelle direction prise par Mike Oldfield, une musique symphonique de qualité qui prend toute sa dimension grâce à un imposant orchestre, le Sinfonia Sfera Orchestra. L’orchestration prend tous son sens dans les nombreuses thématiques de l’album, tour à tour épiques (« The tempest », « Empyrean »), grandioses, grandiloquentes ou éthérées (« Silhouette »). On semble percevoir des incursions fantomatiques de Tubular Bells au détour de certains morceaux (« Musica Universalis »). De plus, la présence des chœurs souligne à merveille l’émotion de la musique (« Aurora »). Ces combinaisons donnent parfois l’impression d’être en présence d’une bande originale de film, mais après tout, il s’agit simplement de la bande originale de la vie, des corps célestes et des sphères. Une musique qui se veut par essence intemporelle et il sera très intéressant de voir comment cet album résiste à l’épreuve du temps. En revanche, on regrettera que le multi instrumentiste britannique ne se cantonne ici qu’à l’utilisation de la guitare classique.
Si vous avez aimé le Mike Oldfield des débuts, vous ne pourrez qu’être enthousiasmés par cet album qui ravivera à votre souvenir, ceteris paribus, la prestigieuse période des années 70.
http://www.mike-oldfield.net/ (le site d'un passionné très complet)
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