Le nouvel album de Jack or Jive s’intitule Kakugo en référence à un concept du Bushido japonais, autrement dit le code des principes moraux des samouraïs. Le Kakugo dit que « la voie du samouraï se trouve dans la mort ». Pourtant, cet album n’est pas un énième discours nihiliste sur le non sens de la vie. Il faut plus voir dans cet album une réflexion sur la mort et sur son impact dans la société japonaise moderne, une société qui, malgré ses valeurs passées, se perd dans les dérives du monde d’aujourd’hui.
Malgré la prolifique discographie du duo japonais, 4 années se sont écoulées entre leur précédent album Absurdity et ce Kakugo. Le début de l’album nous plonge dans l’esprit de l’album Prayer (1990) avec une introduction en forme de chaos contenu puis avec le titre « War scapes » où Chako fait l’étalage de sa sublime voix ténébreuse. Musicalement, la recette ne change pas, Makoto Hattori se charge de discrètes percussions et surtout des claviers. Les mélodies sont souvent aériennes et brumeuses, ce qui provoque l’étrange sensation que la musique et la voix de Chako sont entremêlées dans un vacarme sonore venu de l’au-delà (« Bodhisattva »). Plusieurs expérimentations vocales et sonores viennent agrémenter cet opus comme en atteste les cris de Chako sur « Shot arrow » ou les sons de cloche sur « At the national border ». L’ensemble demeure planant et diffuse la fameuse « zen attitude » japonaise.
Kakugo satisfera l’amateur de Jack or Jive même si certains trouveront que le duo peine à se renouveler et que sa musique sonne comme déjà entendu. Pour les autres, Jack or Jive reste un groupe mythique à découvrir impérativement.
Malgré la prolifique discographie du duo japonais, 4 années se sont écoulées entre leur précédent album Absurdity et ce Kakugo. Le début de l’album nous plonge dans l’esprit de l’album Prayer (1990) avec une introduction en forme de chaos contenu puis avec le titre « War scapes » où Chako fait l’étalage de sa sublime voix ténébreuse. Musicalement, la recette ne change pas, Makoto Hattori se charge de discrètes percussions et surtout des claviers. Les mélodies sont souvent aériennes et brumeuses, ce qui provoque l’étrange sensation que la musique et la voix de Chako sont entremêlées dans un vacarme sonore venu de l’au-delà (« Bodhisattva »). Plusieurs expérimentations vocales et sonores viennent agrémenter cet opus comme en atteste les cris de Chako sur « Shot arrow » ou les sons de cloche sur « At the national border ». L’ensemble demeure planant et diffuse la fameuse « zen attitude » japonaise.
Kakugo satisfera l’amateur de Jack or Jive même si certains trouveront que le duo peine à se renouveler et que sa musique sonne comme déjà entendu. Pour les autres, Jack or Jive reste un groupe mythique à découvrir impérativement.
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