Urban Trad est un groupe belge qui, comme son nom l’évoque, combine des sonorités modernes bien ancrées dans notre siècle avec des musiques traditionnelles. Urban Trad fut aussi le digne représentant de la Belgique lors du concours de l’eurovision 2003. Rare groupe de qualité au sein de l’immondice et de la mascarade que représente l’Eurovision, le titre « Sanomi » chanté dans une langue imaginaire permit au groupe de décrocher la deuxième place du concours. De plus, en présentant ce groupe, la Belgique s’évitait un choix difficile entre les Wallons et les Flamands.
Auparavant centré sur une inspiration celtique ou européenne, le groupe s’oriente, avec ce nouvel album Erbalunga, vers une inspiration World. 2 titres illustrent à merveille ce virage (pris avec réussite). « Sans garde fou » à l’influence orientale grâce à la présence de la chanteuse tunisienne Ghalia Benali, un morceau qui présente l’originalité de mélanger l’arabe classique, le français et le galicien. Le titre « Diama Den » convie lui, l’artiste guinéen N’Faly Kouyale pour un morceau très énergique qui pourrait secouer les pistes de danses. « Noite Longa » s’insère aussi dans ce registre, la chaleur et la convivialité du chant en galicien de la chanteuse Veronica Codesal n’étant pas étranger à ce dynamisme. La chanteuse égrène d’ailleurs cette langue tout au long de l’album pour notre plus grand plaisir. Urban Trad tisse sa musique World à travers de nombreuses langues (autres que le français) comme le flamand (« Accovi/Onderweg »), le breton (« Scottiche de la tête ») et l’inévitable langue anglaise (« Fields of Deeley »).
Ce multilinguisme ne doit pas cacher la qualité des textes du groupe qui aborde la guerre (« L’olivier ») ou encore plus surprenant l’homosexualité féminine (« Oh la belle »), traitée ici avec délicatesse et respect. Une manière de concevoir la musique qui fait parfois songer à Malicorne, l’esprit du 21ème siècle en plus.
Enfin, Urban Trad c’est aussi des instrumentaux aux mélodies ravageuses comme en témoigne « Bourrée Tappen » où le temps d’une danse, l’accordéon devient l’instrument roi, ou encore « Asturiana » qui puise son influence au sein des Asturies, cette terre celtique voisine de la Galice.
Un album d’une très grande richesse et diversité qui sait s’approprier la musique traditionnelle pour la restituer avec authenticité et modernité. 15 titres pleinement maîtrisés qui font de Erbalunga une véritable réussite
Auparavant centré sur une inspiration celtique ou européenne, le groupe s’oriente, avec ce nouvel album Erbalunga, vers une inspiration World. 2 titres illustrent à merveille ce virage (pris avec réussite). « Sans garde fou » à l’influence orientale grâce à la présence de la chanteuse tunisienne Ghalia Benali, un morceau qui présente l’originalité de mélanger l’arabe classique, le français et le galicien. Le titre « Diama Den » convie lui, l’artiste guinéen N’Faly Kouyale pour un morceau très énergique qui pourrait secouer les pistes de danses. « Noite Longa » s’insère aussi dans ce registre, la chaleur et la convivialité du chant en galicien de la chanteuse Veronica Codesal n’étant pas étranger à ce dynamisme. La chanteuse égrène d’ailleurs cette langue tout au long de l’album pour notre plus grand plaisir. Urban Trad tisse sa musique World à travers de nombreuses langues (autres que le français) comme le flamand (« Accovi/Onderweg »), le breton (« Scottiche de la tête ») et l’inévitable langue anglaise (« Fields of Deeley »).
Ce multilinguisme ne doit pas cacher la qualité des textes du groupe qui aborde la guerre (« L’olivier ») ou encore plus surprenant l’homosexualité féminine (« Oh la belle »), traitée ici avec délicatesse et respect. Une manière de concevoir la musique qui fait parfois songer à Malicorne, l’esprit du 21ème siècle en plus.
Enfin, Urban Trad c’est aussi des instrumentaux aux mélodies ravageuses comme en témoigne « Bourrée Tappen » où le temps d’une danse, l’accordéon devient l’instrument roi, ou encore « Asturiana » qui puise son influence au sein des Asturies, cette terre celtique voisine de la Galice.
Un album d’une très grande richesse et diversité qui sait s’approprier la musique traditionnelle pour la restituer avec authenticité et modernité. 15 titres pleinement maîtrisés qui font de Erbalunga une véritable réussite
Distribué tardivement en France par l’intermédiaire du label Coop Breizh, on espère qu’avec cet album, Urban Trad trouvera en France le succès qu’il mérite et qui tarde à venir.
Gwilbreuf, Juin 2008
Myspace Urban Trad:
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire